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les déplacés du nord d’Israël espèrent “rentrer chez eux” mais craignent que le Hezbollah “revienne ensuite”

Le cessez-le-feu au Liban entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi matin, mais tous les Israéliens déplacés dans le nord du pays ne sont pas rentrés chez eux. Certaines familles vivent encore dans des hôtels subventionnés par le gouvernement.

Publié le 27/11/2024 14:43

Temps de lecture : 2 minutes

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La ville de Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, près de la frontière libanaise, le 11 février 2024. Photo d’illustration. (DOUBLE RIRE / AFP)

La trêve entre Israël et le Hezbollah a débuté mercredi 27 novembre tôt dans la matinée. Les Libanais ont déjà commencé à se diriger vers le sud du pays pour regagner leurs foyers. En Israël, en revanche, il n’est toujours pas question de retour chez eux pour les 60 000 personnes déplacées du nord du pays.

Après plus de 13 mois de conflit, des familles ont quitté les hôtels dans lesquels elles séjournaient, comme ce petit établissement du centre de Jérusalem. Seules les personnes isolées les plus vulnérables restent, comme Sarah et son mari. Elle est à la retraite. Sa fille a quitté le pays au début de la guerre et a vécu jusqu’au 8 octobre 2023 à Kiryat Shmona, à quelques kilomètres des premières positions du Hezbollah. «J’aimerais rentrer chez moi, même si je ne me sentirais pas en sécurité, surtout si le Hezbollah revenait à la frontière. Nous ne pouvons pas croire nos ennemis. Il est possible qu’ils partent et soient ensuite autorisés à revenir.

« Si l’armée israélienne n’est pas sur le sol libanais, nous n’avons aucune garantie que le Hezbollah ne reviendra pas. »

Sarah, retraitée israélienne, résidant à Kiryat Shmona

sur franceinfo

L’accord prévoit des contrôles permanents, des médiateurs et surtout la possibilité pour Israël d’intervenir en cas de violation de la trêve. Raymonde est également déplacée de Kiryat Shmona. Elle vit dans un hôtel avec son mari. “Je veux rentrer à la maisondés. C’est difficile parce que nous sommes dispersés à travers le pays depuis des mois. Je suis là-bas avec mon mari et j’ai un fils qui est aussi à Jérusalem, mais les deux autres sont loin. Nous ne pouvons pas nous voir. »

Mais malgré ces difficultés, Raymonde préfère encore attendre. D’abord, dit-il, « La menace du Hezbollah n’est pas totalement éliminée ».

 
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