Me Miller, l’avocat de Jean-Luc Clitophon, a invoqué au moins dix circonstances atténuantes en faveur de l’assassin. Une peine de dix ans de prison est proposée pour les détenus sous surveillance électronique.
Me Danneau, l’avocat de Mary Volkaert, a demandé le sursis à peine. Mary Volkaert est libre. Le procureur général a requis une peine de quatre ans de prison contre Mary Volkaert. Il ne s’oppose pas à la suspension de la preuve proposée par Me Danneau.
Jean Luc
Jean-Luc Clitophon, détenu sous surveillance électronique, a été reconnu coupable de meurtre et de fraude informatique. Pour l’accusation, les faits sont très graves et la proie était facile. “Nous sommes à un véritable massacre. Ce jour-là, il a décidé qu’il devait y mettre un terme, en la battant comme un sauvage et en la jetant dans une décharge.», précise le procureur général.
Le tueur raconte avoir eu une enfance difficile, pleine d’alcool et de violence. Le procureur général estime qu’il ne s’agit pas d’une circonstance atténuante, compte tenu des nombreux témoignages recueillis devant le tribunal.
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Il ajoute que Jean-Luc Clitophon est toujours à l’aise avec la violence, dix ans après les événements. “Sa personnalité est particulièrement inquiétante, il n’y a aucun doute sur lui« .
Jean-Luc Clitophon compte également neuf condamnations à son casier judiciaire : vol, drogue, etc. “Il a déclaré qu’il n’avait plus besoin de travailler car ses revenus avaient doublé après avoir mis la main sur les comptes de la victime.», insiste l’avocat général, qui n’a pris en compte aucune circonstance atténuante. Il demande qu’une peine inférieure à 25 ans d’emprisonnement pénal ne soit pas prononcée.
Le soussigné, Isaac Miller, confirme que son client était un buveur, un voleur, un trafiquant de drogue et un profiteur. Il estime cependant qu’il existe des possibilités de réinsertion dans la société. Considérez au moins dix circonstances atténuantes en faveur de votre client : son parcours de vie difficile, sa personnalité sociable et apaisée décrite par des témoins de moralité, l’absence de casier judiciaire pour violences, ses aveux, sa collaboration avec la police, ses regrets, son amour. pour sa fille de douze ans, sa santé précaire en raison de problèmes respiratoires, son changement de vie après l’incarcération ou encore le respect de sa détention sous surveillance électronique et l’absence de risque de récidive.
Marie
Le procureur général affirme que Mary Volkaert a grandi dans une famille normale : «mais il n’a jamais eu la bonne volonté de s’en sortir« . Il vit au jour le jour, ayant travaillé trois fois dans sa vie.
David Dufrasnes estime que la fraude informatique est «particulièrement haineux» car la victime a été tuée au domicile du couple. Pendant six ans, Mary ne dit rien, profitant de l’argent.
Mary Volkaert n’a pas de casier judiciaire. Moi, Laura Danneau, je vous ai présenté une femme dont l’univers se résume à Jean-Luc Clitophon, qu’elle a rencontré à l’âge de treize ans, et à leur fille dont elle a toujours pris soin. “Placer cet enfant en famille d’accueil serait une tragédie pour ma cliente et sa fille», indique l’avocat, qualifiant son client de soumis et dépendant.
L’avocat ajoute que Mary a repris le contrôle d’elle-même après les événements et qu’elle est capable d’évoluer. Mais le travail n’est pas terminé.”et est capable de travailler« . Selon l’avocat, Mary aimerait poursuivre sa formation en cuisine. Mary Volkaert s’engage à respecter les conditions signées par elle.
Le premier verdict
Mercredi en début d’après-midi, les jurés ont conclu qu’il s’agissait d’un meurtre commis dans la petite maison occupée par le couple rue du Hocquet à La Louvière, à une date comprise entre le 1er novembre 2014 et le 1er mai 2015. Jean-Luc Clitophon il a donné de nombreux coups de poing au visage de Christiane Scherpereel, une femme vulnérable en raison d’un retard mental. Une hémorragie cérébrale a causé la mort.
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La fraude informatique est prouvée par le fait que le couple Clitophon-Volkaert a utilisé la carte bancaire de la victime, même après son décès, en retirant plus de 50 000 euros de deux comptes bancaires.
Le jury et le tribunal, réunis en collège, sont partis délibérer sur la sentence.
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