Un événement dramatique a secoué l’Algérie ce mercredi 27 novembre 2024 et alerté les marchés mondiaux de l’énergie : un incendie majeur a ravagé l’unité de traitement du gaz d’Alrar, située dans la région d’Illizi, aux premières heures de ce mercredi. Ce site, considéré comme l’un des trois plus grands gisements de gaz naturel du pays, est aujourd’hui au centre d’une grave catastrophe, avec des pertes estimées à plus de 50 millions de dollars par jour.
Un incendie aux dimensions inédites
Les flammes, visibles à plusieurs kilomètres, ont rapidement consumé les installations clés du champ d’Alrar, paralysant ainsi une partie cruciale de la production de gaz. Des équipes de secours ont été envoyées en urgence, mais leur tâche est titanesque. Selon les experts sur place, il faudra plusieurs mois maîtriser complètement l’incendie et rétablir les opérations normales.
Un impact économique désastreux
L’Algérie, déjà aux prises avec des défis économiques et sociaux, considère le secteur gazier comme un pilier de l’économie nationale (98% des revenus de l’Algérie)sévèrement secoué par cette catastrophe. Avec une perte quotidienne estimée à plus de 50 millions de dollars, l’impact sur les recettes en devises et sur les engagements internationaux en matière d’approvisionnement en gaz pourrait être dévastateur.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
Belgique
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