Goldman Sachs a déclaré mercredi 27 novembre 2024 que la production de pétrole brut en Irak, au Kazakhstan et en Russie avait chuté, conformément aux réductions de production de l’OPEP+. Cela favorise une certaine hausse des prix du Brent à court terme.
La banque d’investissement ajoute, dans une note du mardi 26, qu’elle estime désormais que les réductions de production pétrolière se poursuivront jusqu’en avril 2025, plutôt qu’en janvier.
De plus, Goldman Sachs a maintenu sa prévision de prix moyen du brut Brent pour 2025 à 76 dollars le baril.
Deux sources de l’OPEP+ ont déclaré que le groupe, qui comprend des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés, dont la Russie, discutait d’un nouveau retard dans l’augmentation de la production pétrolière, qui devrait commencer en janvier.
En effet, lors de la dernière réunion du groupe, tenue le 3 novembre, l’OPEP+ a accepté de reporter d’un mois l’augmentation de la production prévue en décembre.
“Toute augmentation de la production de l’OPEP+ sera progressive et dépendante des données”, souligne la banque. Ajoutant que le niveau élevé d’engagement en faveur des réductions de production de l’OPEP+ indique que les États membres du groupe travaillent ensemble pour stabiliser les prix du pétrole.
Pendant ce temps, les dirigeants des géants mondiaux du commerce des matières premières Vitol, Trafigura et Junfor ont déclaré à l’Energy Intelligence Forum à Londres qu’il était peu probable que les États membres de l’OPEP annulent les réductions volontaires de production à court terme.
Mais malgré les réductions de production de l’OPEP+ et un retard dans la montée en puissance de la production, les contrats à terme sur le brut Brent sont pour l’essentiel restés dans une fourchette de 70 à 80 dollars cette année. En fait, mardi, ils se négociaient à moins de 74 dollars.
Goldman Sachs a récemment révisé ses prévisions concernant les prix du Brent à 80 dollars le baril en moyenne cette année, malgré les pénuries d’approvisionnement et l’incertitude géopolitique en 2024, pointant vers un excédent attendu en 2025.
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