Mais que s’est-il passé ? Les événements remontent au vendredi 11 juin 1999 où Annick fut surprise de ne pas retrouver sa meilleure amie. Elle avait rendez-vous avec Michèle Gaborieau dans un restaurant du 13e arrondissement de Paris pour déjeuner. Le spectacle Enquêtes criminelles
l’émission de ce mercredi 27 novembre reviendra sur cette affaire, en mentionnant notamment le mari de la femme disparue, qui est le principal suspect. Mais que lui est-il arrivé ? Jean-Michel Gaborieau serait le seul à avoir des réponses, mais il est décédé en 2009.
Pour les proches de Michèle Gaborieau, c’est son ex-mari qui était à l’origine de sa disparition. Au moment des faits, Jean-Michel Gaborieau affirmait n’avoir aucune nouvelle de son épouse. Une autre amie, Claudine, va le voir sur son lieu de travail, une librairie-papeterie, pour lui expliquer directement les choses. Entendue par les enquêteurs, elle décrit un mari «bouleversé mais pas bouleversé »Jean-Michel Gaborieau se rend au 9ème cabinet de la délégation judiciaire pour signaler la disparition de Michèle. Il était la dernière personne à avoir vu sa femme vivante puisqu’il avait passé la soirée en sa compagnie.
Michèle Gaborieau : une disparition de plus en plus inquiétante
Michèle Gaborieau n’a donné aucun signe de vie depuis la veille.
Elle s’était rendue au restaurant de l’Aimant du Sud, non loin du lieu de travail de son mari, pour dîner avec lui. Selon les propos tenus par Jean-Michel Gaborieau, la soirée s’est terminée vers 23h30. Il l’a accompagnée jusqu’au parking privé de l’hôtel pour récupérer sa voiture pendant qu’il dormait dans le studio au-dessus de son commerce. Pourtant, Michèle Gaborieau ne se serait jamais rendue au pavillon Clamart.
L’enquête a montré que les volets qu’elle fermait habituellement restaient ouverts.
Après seulement trois jours d’enquête, la police a déclaré la perquisition inutile. De quoi provoquer la colère des enfants de Michèle Gaborieau, qui ne comptent pas baisser les bras.
Pour eux, elle ne serait pas partie volontairement, d’autant qu’elle venait de bénéficier d’un plan de départ volontaire chez Air France et d’empocher une confortable prime de départ : 450 000 francs. De l’argent introuvable et qui incite les enfants du couple à prendre les choses en main. En janvier 2001, Céline Gaborieau porte plainte contre X pour enlèvement et séquestration, révélant avoir reçu des menaces anonymes.
Michèle Gaborieau : une femme tuée par son mari ?
Céline Gaborieau veut savoir ce qui est arrivé à sa mère. Lorsqu’elle a porté plainte, elle a confié avoir reçu des menaces dans lesquelles on pouvait entendre la voix d’un homme qu’elle ne reconnaissait pas. « Si tu continues à m’énerver, je vais te faire la même chose qu’à ta mère. » dit-il. Les enfants contactent une agence de détectives privés et des témoins décrivent la double vie secrète de Jean-Michel Gaborieau. Encore plus surprenant, « Dans le Loir-et-Cher, le couple possédait une résidence secondaire. Il y a une grange qui sera visitée par des détectives privés. Ils décriront une terre qui a été déplacée.
Michèle Gaborieau aurait-elle pu être tuée puis enterrée dans cette grange ? Roger-Marc Moreau, avocat pénaliste, s’est confié dans l’émission
L’heure du crime ayant eu accès à cette grange lorsque Céline Gaborieau a acquis la maison. » Et là, on découvre une dalle que le mari a construite après la visite des détectives. C’est une dalle épaisse de la taille d’une tombe. a-t-il confié. De son côté, la fille du couple n’a jamais douté de la culpabilité de son père. Elle avait décrit un homme obsédé par le sexe et l’argent.
“Je suis convaincu que mon père, la dernière personne à avoir vu ma mère vivante, n’est pas étranger à cette disparition”, » a-t-elle confié en juillet 2001.
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