l’essentiel
Sorti de sa cellule pour être jugé en comparution immédiate, Elvis a demandé le report légal de son procès. L’homme s’est insurgé lors de son interpellation pour ivresse sur la voie publique à Montauban (Tarn-et-Garonne) samedi 23 novembre 2024. Il passera Noël en détention provisoire.
Ce n’est pas vraiment un cadeau que le tribunal judiciaire de Montauban (Tarn-et-Garonne) a fait à Elvis, mardi 26 novembre 2024. Il passera en effet les fêtes de fin d’année à la maison de l’arrêt Beausoleil. Car le prévenu, qui devait être jugé en comparution immédiate, a demandé un report qui est légal dans un tel cas.
Les trois magistrats ont ensuite dû réfléchir aux mesures de sécurité qu’ils devraient imposer à la personne qui comparaît pour cinq infractions. La faute en revient à une série de crimes qui auraient été commis le samedi 23 novembre 2024 et qui l’ont conduit jusqu’au banc du box des prévenus, dans lequel il est arrivé en boitant bas, dans son jean et sa polaire sombre.
Il brise une vitre de la cellule de garde à vue
Trois jours plus tôt, Elvis avait été identifié en état d’ébriété manifeste par des policiers municipaux de la commune d’Ingres. Mais au lieu de se calmer au moment de son arrestation, l’homme s’en est pris avec virulence aux fonctionnaires. « D’une part, il vous est reproché d’avoir trébuché sur une jambe ayant provoqué une blessure nécessitant un jour d’interruption totale de travail (ITT), précise la présidente Emmanuelle Yvert. De l’autre, plusieurs coups de pied.
Tout ça avant d’insulter les agents avec des termes fleuris : « Fils de pute », « perdez-vous » ou encore « Tu es un voleur, je ne te paie pas ». Pire encore, alors qu’il avait été conduit au commissariat puis placé en garde à vue, l’homme aurait attaqué une fenêtre de sa cellule, la brisant. Les dégradations se sont également poursuivies.
Douze mentions au casier judiciaire
Sur la base des douze mentions au casier judiciaire d’Elvis, dont certaines pour violences aggravées, injures ou menaces de mort contre personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP), la procureure adjointe Manon Noël ne peut demander le placement en détention provisoire que dans un souci de non-criminalité. répétition des faits allégués et étant donné qu’elle n’offre pas de garantie de représentation à la nouvelle audience.
Des demandes sur lesquelles l’avocat de la défense, Me Hadrien Saez, n’est “pas en mesure de demander une alternative”, de son propre aveu. Et ce qui a motivé, donc, son retour en détention en attendant le 3 janvier.
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