Renforcement et discrétion
A ce stade, la direction de la manufacture horlogère s’est refusée à tout commentaire. Mardi, elle a adressé à ses salariés une communication interne, les informant que la sécurité des salariés est une « priorité absolue et par mesure de précaution, des mesures de renforcement ont été mises en place à l’usine », cite l’entreprise. Tribune. L’entreprise a également demandé à ses salariés “de rester discrets sur leur activité et leur employeur”, ajoute le média.
La RTS a néanmoins pu contacter plusieurs salariés de Patek Philippe, qui ont évoqué une absence de conflit au sein du secteur. Les deux personnes visées par les colis piégés seraient également des collègues sans incident. « Nous n’avons ni secret d’État, ni données sensibles, nous fabriquons juste des montres », précise l’un d’entre eux.
L’entreprise a déjà reçu des colis piégés
L’usine avait pourtant fait l’objet de menaces, écrivait cet été 20 minutes après l’explosion du colis piégé, sans nommer l’entreprise : « l’entreprise aurait reçu dans le passé des colis piégés accompagnés de menaces du genre : la prochaine fois, nous je vais m’en prendre aux employés. Sans compter que plusieurs dénonciations de harcèlement et de mobbing ont agité la manufacture horlogère de luxe ces dernières années, retrace le Tribune.
Au sein de l’entreprise, l’inquiétude grandit. L’UNIA, qui défend les professionnels du secteur, a déclaré à la RTS qu’elle était « très inquiète pour les salariés de l’entreprise ». Le syndicat a interpellé la direction de l’entreprise lors de l’explosion du colis piégé en août dernier et compte réitérer sa demande de mesures de prévention et de protection du personnel.
Related News :