Un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a été conclu mardi 26 novembre après deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et la puissante formation libanaise soutenue par Téhéran. Les deux belligérants s’affrontent également depuis un an dans des hostilités transfrontalières.
Cet accord a été négocié sous l’égide des États-Unis et de la France. Elle est entrée en vigueur à 3 heures du matin, heure de Paris.
Selon des précisions fournies par un haut responsable américain sous couvert d’anonymat, celui-ci stipule que l’armée israélienne dispose de soixante jours pour se retirer progressivement du Liban.
Soutien de l’armée française
De son côté, le Hezbollah doit se retirer de la frontière sud avec Israël et se déplacer au nord du fleuve Litani. Les armes lourdes du groupe paramilitaire devront être retirées de cette zone
C’est l’armée et les forces de sécurité libanaises qui vont récupérer les positions de l’armée israélienne et du Hezbollah. L’armée américaine apportera un soutien technique, l’armée française
Les États-Unis et la France rejoindront également le mécanisme tripartite créé après la guerre de 2006. Celui-ci rassemble la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), Israël et le Liban.
Communication « directe »
Ce mécanisme, désormais présidé par les États-Unis, est destiné à maintenir la communication ” direct “ entre les différentes parties. Il vise à permettre « chaque fois qu’une infraction est constatée, notamment une infraction grave »que ce soit “traité immédiatement” pour éviter une escalade.
Un comité militaire associant les armées de plusieurs pays apportera un soutien supplémentaire à l’armée libanaise en termes d’équipement, de formation et de financement. Enfin, le Liban et Israël conservent le droit de légitime défense, conformément au droit international.
France
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