Entre Hezbollah et Israël, transformer les « cendres en béton » après un cessez-le-feu plus que précaire

Publié le 27 novembre 2024 à 04h50. / Modifié le 27 novembre 2024 à 06h16.

« Étape fondamentale », « nouvelles très encourageantes », « lueur d’espoir »… La communauté internationale n’a pas manqué d’optimisme suite à l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël. La trêve a débuté mercredi à 3 heures du matin, heure suisse, et est censée permettre à l’armée libanaise, jusqu’ici en second lieu, de se déployer dans le sud du pays et de contrôler le repli des combattants du Hezbollah vers le nord du pays. Rivière Litani. A cela, il faut ajouter un contingent de forces armées internationales, dont notamment des casques bleus français, chargés de superviser la fin des combats.

Réalisé sous l’égide de la France et de Washington, notamment via l’émissaire de la Maison Blanche Amos Hochstein, cet accord, au-delà des espoirs suscités, est accueilli avec circonspection. Parmi les plus optimistes, New York Times y voit surtout un « triomphe pour Joe Biden et ses collaborateurs en politique étrangère », car il prouve « qu’il est tout aussi possible de faire la paix que la guerre au Moyen-Orient ». LE Washington Post félicite à son tour le président américain, longtemps transparent et incapable de parvenir à la moindre désescalade dans la région : « C’est un succès précieux pour la diplomatie de l’administration Biden après un an de tentatives infructueuses ».

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