News Day FR

le sort d’un fils d’agriculteurs corréziens jusqu’aux élections présidentielles de 1988

Né à Chasteaux, en Corrèze, en 1929, Le communiste André Lajoinie est décédé à l’âge de 94 ans. Il n’a jamais été élu en Corrèze, où il a grandi dans une famille d’agriculteurs, mais a été conseiller régional d’Auvergne de 1978 à 1988, puis de 1992 à 1998 et député de l’Allier de 1978 à 2002. André Lajoinie a également été candidat à la Chambre des représentants. Représentants à l’élection présidentielle de 1988, qu’il a remportée. 6,76 % des voix, et préside le groupe communiste à l’Assemblée nationale entre 1981 et 1993.

« Un homme très proche du peuple » – Michel Julien, secrétaire fédéral adjoint du PC en Corrèze

C’est dans le secteur de Brive qu’André Lajoinie a débuté sa vie de militant. En 1958, c’était aussi grièvement blessé à la tête lors d’une manifestation à la Cité Gaillardecontre la guerre d’Algérie. Il a surmonté la situation et a continué à défendre avec ferveur les travailleurs et les agriculteurs. Michel Julien, actuel secrétaire adjoint du Parti communiste de Corrèze, se souvient d’un homme plein d’humanité. “C’était une personne très attachée aux relations humaines, très proche des gens et qui connaissait parfaitement le milieu agricole dans lequel il vivait”.

Très vite, c’est remarqué par la direction du PCF, qui l’appelle en région parisienne en 1962. C’est le début d’une ascension fulgurante, souligne avec admiration Michel Julien. “J’ai beaucoup de respect pour ce parcours, car issu d’un milieu très modeste, il est devenu une personne reconnue et s’est retrouvé avec des responsabilités au niveau national.” Jusqu’à ce qu’il se présente à la présidence de la République en 1988, avec le soutien enthousiaste de Georges Marchais, alors secrétaire général du PCF. Lors d’un meeting électoral, il a notamment lancé : « Le vote d’André Lajoinie est de la dynamite entre les mains des travailleurs pour vaincre la bourgeoisie et le capital »suscitant un tonnerre d’applaudissements de la part des militants.

André Lajoinie recueille ensuite 6,76 % des voix au premier tour de ces élections présidentielles de 1988, puis poursuit sa carrière comme député de l’Allier, président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, puis à nouveau comme conseiller régional d’Auvergne. Il est resté impliqué en politique jusqu’en 2002, tandis que revenant régulièrement en Corrèze, notamment à Spontoursur les bords de la Dordogne, d’où était originaire sa femme et où ils possédaient une maison.

Au sein de la classe politique, et notamment dans sa famille politique, les hommages à André Lajoinie se sont multipliés suite à l’annonce de son décès, mardi.“Nous perdons un homme d’une grande humanité” Le secrétaire du Parti communiste Fabien Roussel réagit à X. Ses origines paysannes et leur influence sur sa démarche sont également mises en avant par le sénateur Ian Brossat, coprésident du groupe communiste au Conseil de Paris. « Fils d’agriculteurs, il avait au fond de son cœur l’amour des gens » points sur le X, salutation « un fier défenseur de la classe ouvrière ».

L’ancien Président de la République et actuel député de Corrèze, François Hollande a également rendu hommage à André Lajoinie dans un message posté sur X dans lequel il souligne son combat “pour la justice sociale et la justice familiale”.

De son côté, le Premier ministre a réagi ce jeudi après-midi. « Je le connaissais personnellement, je le respectais et nous avons beaucoup travaillé ensemble. Et je voudrais simplement dire à ses amis et camarades du Parti communiste que nous partageons leur douleur.”a déclaré le Premier ministre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :