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La discothèque Le HQ sera fermée jusqu’au 12 décembre

La discothèque QG de Besançon restera fermée jusqu’au 12 décembre, comme initialement annoncé par la préfecture du Doubs. Le 26 novembre, le tribunal administratif a rejeté la suspension de cette disposition, demandée par les deux cogérants de l’usine.

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Le tribunal administratif de Besançon (Doubs) vient de trancher : la discothèque Le QG, au centre de l’actualité régionale ces derniers jours, restera fermé jusqu’au 12 décembre. La demande d’annulation a en effet été rejetée par la justice le 26 novembre 2024, en fin de matinée.

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L’attaque a eu lieu devant la discothèque Le QG, au bord du Doubs à Besançon.

© Emmanuel Deshayes – France Télévisions

On rappelle que les gérants de HQ, une discothèque de Besançon (Doubs), ont contesté en justice la fermeture administrative de 30 jours, prononcée le 12 novembre par le préfet du Doubs, Rémi Bastille. Cette sanction fait suite à propos de la mort d’un soldat de 26 ansagressée par trois hommes devant l’usine, dans la nuit du jeudi 7 novembre au vendredi 8 novembre 2024, et qui suscitait depuis plusieurs mois des plaintes de riverains.

Lors de l’audience du lundi 25 novembre 2024, Thibaut Bouchoudjian, l’avocat représentant les gérants de la discothèque, a justifié ce recours par le préjudice financier important occasionné par cette fermeture forcée : déjà 75 000 euros en 15 jours.

Thibaut Bouchoudjian a répété à plusieurs reprises que «les conditions d’exploitation de l’usine ne sont pas la cause [cet] incident du 8 novembre“Considérez la bagarre comme fatale.”il ne remet pas en cause la direction de l’établissement, ni son personnel, ni sa direction« automobile »tout ce qui s’est passé était de notoriété publique, rien dans les locaux de la SAS Acouphène» [l’entreprise qui détient la boîte de nuit le QG, NDLR].

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Une audience s’est tenue lundi 25 novembre 2024 au tribunal administratif de Besançon pour décider de suspendre ou non la fermeture administrative d’un mois de la discothèque QG.

© SAMUEL COULON / MAXPPP

Un argument qui n’a pas convaincu le tribunal administratif de Besançon. “Après une audience d’une trentaine de minutes au cours de laquelle les plaignants ont présenté leurs défenses, le juge du tribunal a rejeté la suspension sommaire.» explique l’organisation dans un communiqué. Pour la justice”aucun des arguments avancés par la société requérante n’était de nature à susciter des doutes sérieux quant à la légitimité de l’ordonnance attaquée« .

► LIRE AUSSI : “On va pouvoir dormir pendant un mois” : le soulagement des riverains à proximité de la discothèque fermée par la préfecture après une violente agression

Du côté de la préfecture du Doubs, Jérôme Rupt, directeur de la sécurité, a rappelé que «une des personnes entendues quitter le siège [à propos de la dernière rixe mortelle, NDLR] il a dû passer par une cellule pour se dégriser», créant ainsi un lien direct avec le fonctionnement de l’usine. Avant cette fermeture forcée, leL’établissement avait reçu deux avertissements de la préfecture du Doubs en 2022 et 2023, avant la fermeture administrative pour troubles à l’ordre public.

Contactés, les responsables du siège n’ont pas souhaité commenter cette décision. En octobre dernier, Matthieu Garny, l’un des deux cogérants, expliquait qu’il faisait le nécessaire pour éviter les désagréments : «J’ai dix agents de sécurité à l’intérieur et d’autres à l’extérieur pour gérer le stationnement, on ne peut pas surveiller ce qui se passe dans les rues adjacentes, que faire de plus ?« .

Dans leur pétition, lancée en ligne cet automne, jeils ont rapporté les voisins de la discothèque qui, selon lui « ils ont décidé que notre présence ne leur convenait plus » et les administrations qui n’en ont pas «n’a pas choisi le domaine de la jeunesse bisontine». Les dirigeants devraient publier un communiqué dans les prochaines heures.

Après une audience d’une trentaine de minutes au cours de laquelle les plaignants ont présenté leurs défenses, le juge du tribunal a rejeté la suspension sommaire, aucun des arguments avancés par la société requérante n’étant susceptible de faire naître des doutes sérieux sur la légitimité de l’ordonnance attaquée. .

 
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