son compagnon transféré à Turin

La jeune femme de 22 ans, originaire du Rhône, a été retrouvée morte dans le Val d’Aoste le 5 avril en Italie. Son compagnon a été transféré en Italie dans le cadre de cette affaire.

Un Italien soupçonné d’avoir tué sa compagne française de 22 ans, retrouvée poignardée en avril dans le Val d’Aoste, a été transféré en Italie dans le cadre de cette affaire, a indiqué mardi 26 novembre son avocat.

Le jeune homme, étudiant de 21 ans, “a été transféré à Turin le 18 novembre”, a indiqué à l’AFP l’un de ses avocats, Me Pedro Andujar, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

“Il a des avocats italiens, il y sera jugé pour les faits de la mort de sa compagne” par les autorités judiciaires du pays, a-t-il ajouté.

Suspect jugé pour violences avant le meurtre

Le corps de la jeune femme a été retrouvé par des promeneurs le 5 avril dans une église abandonnée du village de La Salle, dans le nord de l’Italie. Il portait de nombreuses marques de coups de couteau.

Son compagnon, qui a franchi avec elle la frontière franco-italienne le 25 mars, a été interpellé à Lyon cinq jours après la découverte du corps.

Avant de le transférer en Italie, la justice française avait souhaité le juger pour violences conjugales antérieures au meurtre.

Bleus, nez cassé, menaces, enlèvement : avant d’être tuée, la jeune mannequin originaire de la banlieue lyonnaise avait porté plainte en 2023 et 2024 contre son compagnon pour violences.

Lors de son procès en mai à Grenoble, il a clamé son innocence, niant être « une personne agressive ou dangereuse », mais il a été condamné à six mois de prison.

Il a fait appel du jugement, qui a été confirmé par la cour d’appel de Grenoble « il y a une dizaine de jours », selon Me Andujar.

Détenu à Varces, en Isère, il faisait toujours l’objet d’une procédure à Lyon pour d’autres faits de violences sur tiers, mais a finalement été remis à l’Italie avant d’être jugé.

Selon les données officielles, quelque 271 000 victimes de violences conjugales (85 % de femmes) ont été recensées par la police en 2023.