Verra-t-on une fin imminente des combats au Liban ? Le cabinet de sécurité israélien doit décider ce mardi d’un cessez-le-feu dans la guerre contre le Hezbollah libanais, a déclaré lundi soir un responsable. Les États-Unis affirment également qu’un accord est « Voisin ». « Nous pensons que nous avons atteint le point où nous sommes proches » d’un accord, a souligné John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche.
Également très impliquée dans les efforts de médiation internationale, la présidence française a veillé à ce que les discussions sur le cessez-le-feu aient « avancé de manière significative « . L’Elysée avait alors appelé Israël et le Hezbollah à s’emparer « dès que possible de cette opportunité ».
Ces annonces interviennent après l’intensification des attaques israéliennes contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban ces derniers jours. Ils ont causé la mort de 31 personnes lundi, selon le ministère de la Santé.
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Une trêve de 60 jours
Le site d’information américain le rapporte Axiosl’accord repose sur un projet venu d’outre-Atlantique. Dans le détail, il envisage une trêve de 60 jours, durant laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne se retireraient du sud-Liban, à la frontière avec le nord d’Israël, pour permettre à l’armée libanaise de s’y déployer.
Cet accord prévoit la création d’un comité international pour suivre sa mise en œuvre, a-t-il ajouté. Axios, évoquant le soutien américain à une action militaire israélienne en cas d’actes hostiles du Hezbollah. Les médiations sont basées sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cela a mis fin à la guerre précédente entre Israël et le Hezbollah en 2006. Il est stipulé que seules l’armée libanaise et les soldats de maintien de la paix peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.
Réluctance
Or, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir (extrême droite), a estimé qu’un cessez-le-feu serait « une grosse erreur « . Originaire du nord d’Israël, Dorit Sison, 51 ans, craint également un accord comme celui de 2006, qui aurait permis selon elle au Hezbollah de « réarmer « . ORA” ils ont des tunnels, des roquettes, toutes les munitions possibles ».
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Pour rappeler cela, Israël dit vouloir mettre hors de danger le Hezbollah et le Hamas, alliés de l’Iran, son ennemi. Il s’est engagé à détruire le Hamas après l’attaque du 7 octobre et veut mettre un terme aux tirs de roquettes du Hezbollah, qui ont contraint quelque 60 000 habitants du nord à fuir pendant plus d’un an.
Les combats continuent à Gaza
Sur le front sud d’Israël, dans la bande de Gaza assiégée, dévastée et menacée de famine selon l’ONU, l’armée israélienne poursuit ses attaques, notamment au nord du territoire palestinien. ” Il y a environ 65 000 personnes dans les zones assiégées (au nord de Gaza). Nous entendons dire qu’ils fouillent les ordures, les décombres, essayant de trouver de vieilles boîtes de conserve et toute la nourriture qu’ils peuvent trouver. », a indiqué Louise Wateridge, porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), présente dans la ville de Gaza. L’offensive israélienne à Gaza a fait au moins 44.235 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.
(Avec AFP et Reuters)
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