« Il y a environ 65 000 personnes dans les zones assiégées » du nord de la bande de Gaza, théâtre d’une offensive de grande ampleur lancée le 6 octobre par l’armée israélienne sur la ville de Jabaliya et ses environs, a indiqué lundi une porte à l’Agence France-Presse (AFP) – porte-parole de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Louise Wateridge, de la ville de Gaza, où de nombreux habitants du Nord ont fui depuis les bombardements.
« Il n’y a pas d’accès à la nourriture ni à l’eau potable » dans le nord de l’enclave, rapporte-t-elle. ” Nous entendons dire qu’ils fouillent les déchets dans les bâtiments, les décombres, essayant de trouver de vieilles boîtes de conserve, toute nourriture qu’ils peuvent trouver. Nous apprenons avec horreur que les bombardements se poursuivent contre les hôpitaux et les abris. » continue-t-elle.
L’agence onusienne estime qu’entre 100 000 et 130 000 personnes ont fui le nord de la bande de Gaza depuis le début de l’opération qui, selon l’armée israélienne, vise à empêcher le mouvement Hamas d’y reconstituer ses forces. points forts. « Dans la ville de Gaza, ils arrivent dans des bâtiments calcinés et détruits, sous la pluie et il fait vraiment froid »continue Louise Wateridge. « Ils n’ont ni matelas, ni bâches, ni tentes… Pas même de couvertures. (…) Les conditions dans lesquelles les gens sont contraints de vivre ici sont pires qu’effroyables. »
« Ici, elle a ditJe rencontre des gens qui ont fui pour ne pas mourir et ils me montrent des vidéos terribles d’eux courant dans les rues et se frayant un chemin parmi les décombres. Il y a des cadavres d’enfants autour d’eux, des cadavres de personnes tuées partout sur leur passage, et ils doivent les enjamber. Cinquante jours de siège – la destruction, la mort, la douleur… – sont inconcevables. »
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