“on est deux fois plus sollicités qu’avant”, confie le président de la chambre d’agriculture

Les agriculteurs bourguignons se mobilisent à nouveau cette semaine. Un convoi de tracteurs a rejoint Strasbourg à l’appel des FDSEA de Côte-d’Or et Saône-et-Loire pour protester contre le Mercosur et dénoncer des contraintes administratives encore trop lourdes. Un état physique et moral d’épuisement et de lassitude ce que Vincent Lavier, le président de la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Orinvité de France Bleu Bourgogne ce mardi 26 novembre.

“Un an plus tard, il semble que rien ne s’est passé”

Vincent Lavier comprend la colère et la lassitude des agriculteurs. « Cette colère fait partie de tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Quand on parle du Mercosur, on a des raisons d’être dans la plus totale incompréhension. On ne peut pas affirmer d’un côté que « l’agriculture est une grande cause nationale et après l’avoir portée sur l’autel du libre-échange, un an après les premières manifestations, on a l’impression qu’il ne s’est rien passé. La faute aussi à la dissolution.

Soutenir les agriculteurs en difficulté

Pour apporter des réponses aux questions et préoccupations des agriculteurs du département, la Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or a créé une cellule « Face Ensemble » qui, historiquement, accompagne les agriculteurs en difficulté financière. « Aujourd’hui, on se rend compte qu’on a de plus en plus de demandes pour des difficultés morales ou psychologiques. Des difficultés liées à l’incertitude croissante qui pèse sur notre profession.

L’entretien vidéo