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« Un après Mazan » : nouvelles mesures contre les violences faites aux femmes
“Un avant et un après Mazan” : le gouvernement a annoncé lundi de nouvelles mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes, dont celle relative à l’asservissement de substances chimiques au centre du procès pour viol de Gisèle Pelicot. S’exprimant à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, le Premier ministre Michel Barnier a promis, lors d’une visite à la Maison des femmes de l’Hôtel-Dieu de Paris, une tolérance zéro envers ces violences et a estimé qu’elle était nécessaire ” aller plus loin.” “Ces derniers mois, les Français ont été profondément marqués par l’incroyable courage de Gisèle Pélicot”, a-t-il poursuivi, évoquant le procès extraordinaire et l’écho international dans lequel une cinquantaine d’hommes sont accusés d’avoir violé une femme, Gisèle Pélicot, qu’elle avait droguée. . Confronté à la « question encore méconnue de l’asservissement chimique », le chef du gouvernement a annoncé le remboursement par l’Assurance maladie des kits de détection « dans plusieurs départements », en guise de titre. expérimentale et selon un calendrier encore à définir, une campagne de sensibilisation à la soumission chimique sera lancée parallèlement, à l’initiative de l’association M’endors pas, cofondée par la fille de Gisèle Pelicot et de la plateforme d’écoute Crafs. (Centre de référence sur les attaques facilitées par des substances), l’Ordre des Pharmaciens. Cette plateforme “peut vous répondre, vous conseiller, vous indiquer quel laboratoire, que faire de vos cheveux, analyses de sang, d’urines”, a expliqué le secrétaire d’Etat. pour l’égalité femmes-hommes, Salima Saa s’est entretenue avec franceinfo lundi matin. Une autre mesure annoncée lundi est l’élargissement du système permettant aux femmes victimes de violences de déposer plainte dans un hôpital doté d’un service d’urgence ou de gynécologie. Le recours à ce système, par lequel l’hôpital s’adresse à la police ou au parquet pour déposer plainte, est déjà possible dans de nombreux hôpitaux français mais sera étendu à 377 établissements d’ici fin 2025. « Pour tous les hôpitaux qui disposent d’une urgence et un service de gynécologie, au sein de cet hôpital, en effet, une femme qui y voyage pourra porter plainte”, a expliqué Salima Saa. Il appartient à l’établissement de contacter le commissariat ou la gendarmerie pour que quelqu’un vienne « prendre le constat » – Budget en hausse – Mise en place d’ici fin 2023, d’une aide d’urgence universelle, destinée à venir en aide aux victimes de violences conjugales. et les accompagner lors de leur départ de chez eux, verra de son côté son budget augmenter et passer de 13 millions d’euros dans la loi de finances (PLF) 2024 à 20 millions d’euros dans la PLF 2025, selon le gouvernement. Depuis son lancement, cette mesure a bénéficié à 33 000 personnes. L’aide, qui peut varier de 240 euros à 1.330 euros selon les situations, est en moyenne de 800 euros. Le plan du gouvernement prévoit également d’équiper chaque département d’une Maison des femmes d’ici 2025. Au total, “nous avons réussi à obtenir une augmentation de 10% du budget” dédié à l’égalité femmes-hommes, qui s’élève à 85,1. millions d’euros (+7,7 millions d’euros) dans le PLF 2025, a précisé le secrétaire d’État. L’annonce des mesures gouvernementales ne devrait cependant pas suffire à répondre aux revendications des groupes de défense des droits des femmes qui réclament un budget total de 2,6 milliards d’euros par an et une « loi-cadre globale » pour remplacer la législation existante jugée « fragmentée ». et incomplet”. Selon les dernières données officielles, en 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal. La même année, plus de 110 000 victimes de violences sexuelles ont été enregistrées par la police, dont une grande majorité de femmes (85 %). Selon le collectif féministe #Noustoutes, 122 femmes ont été tuées depuis le début de l’année. cac-vac-mep/grd/sp
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