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son fils de neuf ans tombe dans un puits de 23 mètres de profondeur, “pendant trois secondes j’ai cru qu’il était mort”

« Je me suis précipité vers le puits en criant. Pendant trois secondes, j’ai cru qu’il était mort, j’ai cru que j’étais en train de mourir”raconte la mère, toujours sous le choc.

Le 15 novembre dernier, une mère a failli perdre son enfant de 9 ans. Dispensé d’école pendant une semaine suite à une opération, le petit garçon est tombé dans un puits de 23 mètres de profondeur. “Je pensais qu’il était mort.confia sa mère au parisien qui raconte l’affaire.

L’accident aurait pu tourner au drame, surtout vu d’une telle hauteur. Et pourtant. Lorsque Fanny*, maman d’un petit garçon, constate la disparition de son petit garçon alors qu’elle jardine dans la maison d’enfance de son père à Veneux-les-Sablons (Seine-et-Marne), son cœur se serre. “Il y a un grand jardin, et un puits recouvert d’une vieille plaque avec un rebord en pierre où l’on met des graines pour les oiseaux”explique-t-elle à nos confrères. “Je lui ai toujours dit de ne jamais monter dessus.”. Mais peu avant 15h30, alors qu’elle avait les mains dans la terre, son fils a disparu. « Je me suis précipité vers le puits en criant. Pendant trois secondes, j’ai cru qu’il était mort, j’ai cru que j’étais en train de mourir”dit-elle, toujours sous le choc.

« Mon fils ne sait pas nager ! »

Au bout de quelques secondes, une voix résonne : celle de son enfant. Soulagée, la mère contacte directement le 18 et se précipite chez son voisin le plus proche. « Elle m’a aidé et a parlé avec les pompiers. Puis elle est allée chercher sa lampe frontale, heureusement ! Puis on a eu l’idée de lancer un tuyau à Nathan*», poursuit-elle en espérant que l’objet soit suffisamment long pour que l’enfant puisse le saisir et le tenir jusqu’à l’arrivée des pompiers. “Cela semblait si loin, là-bas.”

Les hommes du Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieux Périlleux (Grimp) sont arrivés “30 ou 40 minutes plus tard.” « Ça a été très long pour moi mais assez rapide en fait »ajoute-t-elle. Equipés de cordes et de poulies, ils tentent d’extraire l’enfant qui se trouve à 23 m de profondeur. “Ils ont dû retirer leur corde de 30 mètres de long, la première était trop courte »elle se souvient.

L’enfant s’en est sorti sans blessure

Après 15 minutes d’intervention, le petit garçon retrouve la terre ferme, souffrant d’une légère hypothermie et couvert de contusions. « Il avait de la boue dans les narines, les yeux et les cheveux. Mais la première chose qu’il m’a ditc’était ‘ma chaussure est restée en bas’ ! Preuve, pour la mère, que son fils, qui s’en est sorti sans aucune blessure, a été moins choqué qu’elle par l’incident.

Si le garçon a “J’ai tourné la page”la scène revient en boucle pour sa mère qui avoue que c’est “plus compliqué”. Reconnaissante, elle tient à remercier les Grimp et notamment Quentin et l’infirmière du Samu. « Il était incroyable. Il revenait même le soir pour prendre des nouvelles !s’exclama-t-elle. Pour Fanny, l’histoire est un miracle car « mon fils ne sait pas nager ! Je pense que l’eau très boueuse et épaisse signifiait qu’il n’a pas coulé »elle analyse. Depuis, le grand-père de Nathan a recouvert le puits de planches solidement clouées en attendant l’arrivée d’un maçon, afin d’éviter que l’incident ne se reproduise.

 
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