Virus mortels
En sommeil depuis de nombreuses années, ce complexe scientifique situé non loin de Moscou a aujourd’hui repris une activité constatée par les services américains. « Les premiers mouvements ont été repérés en mai 2022, quelques mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie », note le quotidien américain.
Google Earth vous permet d’observer les récents défrichements. Ainsi que les chantiers de dix nouveaux bâtiments, pour 250 000 m2 de sites au total.
Parmi les caractéristiques qui alertent les experts interrogés par le titre américain, des unités de traitement d’air sur les toits ou des cheminées d’échappement hautes, qui pourraient accréditer la présence d’une petite centrale électrique.
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Ce n’est pas tout : l’aménagement du site rénové suggère la construction d’un laboratoire de « niveau de sécurité biologique 4 » (BSL-4) – que l’on appelle P4 en France. Une infrastructure conçue pour gérer les virus et bactéries les plus mortels au monde, explique Andrew Weber, ancien haut responsable du Pentagone spécialisé dans les risques stratégiques.
“C’est à Sergiev Posad-6 qu’ils ont utilisé la variole comme arme”, a déclaré au Washington Post Michael Duitsman, expert en technologies nucléaires au Centre James Martin pour les études sur la non-prolifération.
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De quoi craindre, selon les agences de renseignement américaines, des expérimentations en cours ou à venir sur des agents pathogènes dangereux au sein du site « Sergiev Posad-6 ». » Et posez cette question, cruciale pour l’équilibre du monde : et si Moscou étudiait la possibilité d’une guerre biologique via la « militarisation » des virus ?
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