Les attaques se sont poursuivies ce dimanche contre Israël. Le Hezbollah libanais a déclaré avoir tiré des missiles sur une base de renseignement de l’armée israélienne dans la banlieue de Tel Aviv, la deuxième attaque de ce type dans la région dimanche. Les combattants du Hezbollah ont lancé “une salve de missiles” contre la “base de Glilot”, siège de l’unité 8.200 des services de renseignement militaire, “à la périphérie de Tel-Aviv”, a indiqué le groupe pro-iranien en guerre ouverte contre l’Etat hébreu depuis septembre. , dans un communiqué.
Dans la matinée, des sirènes de raid aérien ont retenti dans de nombreuses régions du nord et du centre d’Israël. L’armée israélienne a déclaré que près de 250 obus du Hezbollah avaient été tirés ce dimanche matin. Parmi eux, 18 ont été identifiés dans le centre du pays et une trentaine dans le nord, dont certains ont été interceptés.
Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé avoir soigné deux personnes, dont une femme de 70 ans légèrement blessée. La police israélienne a signalé plusieurs impacts de projectiles ou de débris après leur interception.
Face à cet embrasement, la communauté internationale appelle une nouvelle fois à la fin des hostilités. Dimanche, en visite à Beyrouth, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a appelé à un “cessez-le-feu immédiat” entre Israël et le Hezbollah, estimant que le Liban est “au bord de l’effondrement”.
« Nous ne voyons qu’une seule voie possible : un cessez-le-feu immédiat et la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU », après avoir mis fin à la précédente guerre entre Israël et le mouvement libanais en 2006, a-t-il déclaré après une réunion avec le président du Parlement libanais. Nabih Berri. De son côté, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a invité Israël et les Libanais à saisir la « fenêtre d’opportunité » qui s’ouvre pour conclure un cessez-le-feu.
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