Pour l’AEDZRP (Association environnementale des zones à risque de Donge et le PPRT), la répétition de ces accidents est en effet la preuve d’un manque d’entretien régulier d’installations vieillissantes
. Elle évoque des incidents antérieurs dont celui du 2 janvier 2021 et son 300 000 litres de produit responsable de la pollution
à partir du 21 décembre 2022 avec 800 000 litres de Naphta se sont échappés dans une cuve de rétention sans système d’étanchéité…
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Fuir
Pour les militants, cette nouvelle fuite
n’échappe pas à commentaires immédiats généralement rassurants de la part de l’opérateur et de la préfecture souvent démentis dans les jours suivants
. Affirmer que les mesures effectuées n’ont pas révélé la présence de composés organiques volatils dangereux
si on ne précise pas à quoi emplacement où les mesures ont été prises et si les capteurs se trouvaient ou non sous le vent
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« L’État doit mettre fin à sa complaisance »
Pour l’AEDZRP, l’État doit mettre fin à sa complaisance envers des industriels sans scrupules… et exiger la mise aux normes des installations conformément aux règles environnementales en vigueur
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Elle exige également qu’un un site dédié est mis en place pour un reporting des rapports d’accidents et des mesures environnementales sur site et hors site accessible à tous les citoyens
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