Un bateau, une grange, le chien Piccolina… Tous les ingrédients étaient réunis pour un épisode deUn dimanche à la campagne diffusé ce 24 novembre sur France 2. Un numéro spécial puisqu’il s’agissait du 50ème ! Pour l’occasion, Frédéric Lopez a invité trois des personnalités les plus appréciées des Français : la romancière Virginie Grimaldi, le chanteur Kendji Girac et l’acteur et réalisateur Dany Boon. Au début du spectacle, le compagnon de Laurence Arné a raconté son enfance dans Nord. Son père a d’abord été boxeur professionnel mi-lourd, puis est devenu chauffeur de camion. Sa mère travaille dans la station-service de ses parents où elle rencontre le père de Dany. Elle est tombée enceinte à l’âge de 18 ans.
“Il a eu du mal» : Dany Boon raconte son enfance avec son père dans Un dimanche à la campagne sur France 2
A l’âge de 10 ans, Dany Boon passe par un théâtre italien lors d’un voyage scolaire. C’est une révélation : son avenir doit se jouer dans ce cadre. Un lieu bien éloigné de son parcours bien défini dans les PTT en tant que fonctionnaire. Il a ensuite quitté la maison à l’âge de 15 ans. »Mon père est très strict, très dur avec moi. Plus strict avec moi qu’avec les autres car je suis l’aîné, je dois donner l’exemple. Quand je lui dis que je veux être artiste, il me regarde et dit : ‘Jamais. Tu vas être un clochard, c’est ça que tu veux ?», témoigne-t-il. Avec le recul, l’acteur tente de justifier la position de son père. “Il a eu du mal, il a travaillé très jeune aussi. Mais c’est normal. Le seul lien que nous avions avec le monde artistique était la télévision. Michel Drucker, les films, le ciné-club. La télévision était la Source culturelle de la maison, elle était allumée tout le temps car c’est un bien social donc il fallait qu’elle reste allumée, même pendant les repas.», se souvient-il.
Un dimanche à la campagne : Dany Boon se souvient de son premier tampon face à Frédéric Lopez
Malgré les réticences et les craintes de ses parents, Dany Boon tient tête à son père et s’inscrit dans une école d’art. “Cela les rassure. Comme je suis douée en dessin, je vais à l’école de dessin et pour la première fois, les professeurs me demandent ce que je veux faire, quel est mon rêve. Ils m’ont appris l’art du dessin et de l’illustration pendant quatre ans. Quand j’ai obtenu mon diplôme, on m’a dit d’être acteur, artiste, auteur», dit-il. Il commence à faire du mime d’automate avec un ami dans la rue, dans une discothèque ou encore dans un centre commercial. “J’ai un salaire de 400 francs et c’est extraordinaire, c’est la moitié du salaire de ma mère. C’est vraiment fou, vraiment. Tu peux gagner ta vie en faisant ce que tu aimes pendant que je voyais mes parents ou les voisins en difficulté», sourit celui qui a bien fait de s’écouter : aujourd’hui, ses films cumulent plus de 46 millions d’entrées au box-office.
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