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Golden Knights-Canadiens | Un match et une audition pour le Four Nations Showdown ?

Novembre n’est pas seulement le mois de la prévention des chutes. C’est aussi le moment où, année après année, les Golden Knights de Vegas effectuent leur déplacement annuel à Montréal.


Publié hier à 13h39

Les champions de la Coupe Stanley 2023 arrivent en ville, mais derrière ce duel de samedi soir au Centre Bell se cachent des enjeux individuels.

On parle notamment de la Confrontation des quatre nations. Mine de rien, c’est dans une dizaine de jours, le 4 décembre, que la formation sera dévoilée.

Le match de samedi opposera deux gardiens parmi les nombreux candidats à un poste devant le filet canadien : Samuel Montembeault pour le Tricolore, Adin Hill pour les Golden Knights.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Christian Dvorak (28 ans) et Adin Hill (33 ans)

On l’a souvent dit : le Canada ne nage plus dans l’abondance au poste de gardien de but. Les meilleurs gardiens du pays jusqu’à présent cette saison en termes d’efficacité sont des vétérans (Cam Talbot et Jake Allen) tout comme Logan Thompson, un athlète de 27 ans qui n’a jamais vraiment été numéro 1 dans la LNH.

Bien sûr, les valeurs ne pleuvent pas et c’est peut-être pour cela que le nom de Joey Daccord, Américain de naissance, mais éligible pour jouer pour le Canada, a fait surface. L’actualité du hockeycitant le directeur général adjoint Jim Nill, a révélé que Daccord était dans la conversation pour l’équipe nationale.

À défaut de présenter des statistiques étonnantes, Montembeault et Hill arrivent avec des éléments intéressants dans leur CV. Montembeault a aidé le Canada à remporter l’or au Championnat du monde 2023, tandis qu’en même temps Hill guidait les Golden Knights vers la Coupe Stanley.

«C’est un homme d’occasions spéciales», a noté l’attaquant des Golden Knights Nicolas Roy à propos de Hill après l’entraînement de samedi matin. Lorsqu’il avait besoin de se lever pour la Coupe Stanley, il l’a fait. S’il représente le Canada, il se lèvera comme toujours. C’est un grand gardien calme qui réalise les arrêts clés. »

Distraction ?

La confrontation des quatre nations en elle-même n’est pas historique : elle reste, comme la Coupe du monde 2016, une création pure – imparfaite – de la LNH. Mais sachant que les Jeux olympiques suivront un an plus tard, difficile de ne pas faire le lien entre l’un et l’autre.

Au CH, les Canadiens Montembeault et Nick Suzuki, l’Américain Cole Caufield et le Finlandais Joel Armia ont les meilleures chances de recevoir une invitation. Parmi eux, Armia est peut-être le choix le plus sûr, même s’il n’occupe pas un rôle de premier plan.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Nicolas Suzuki

Les joueurs y pensent-ils ? Depuis le début de la saison, Montembeault a toujours admis que le tournoi était l’un de ses objectifs. Et Kyle Dubas a souvent été aperçu au Centre Bell cet automne. Cependant, on ne sait pas s’il était là en sa qualité de directeur général des Penguins ou de directeur du personnel d’Équipe Canada.

Caufield, de son côté, a tenté de minimiser l’importance de cette sélection. “Cela n’a pas d’importance pour moi, je me concentre sur le fait de devenir un meilleur joueur pour notre équipe”, a répondu le petit attaquant.

Un peu incrédule, un collègue lui demande si cela lui est vraiment indifférent. «Je sais juste que c’est à Montréal», a rétorqué Caufield. Et le lien avec les JO, qui arrivent en février 2026 ? « Ce sont deux équipes différentes, c’est dans deux ans. Ce n’est pas parce que vous faites partie de cette équipe que vous serez automatiquement aux Jeux. Je n’y pense pas trop. Je vais laisser mon jeu parler pour moi. »

Lorsqu’il a débuté comme entraîneur-chef du Canadien, Martin St-Louis disait souvent qu’il pouvait se mettre à la place de tous ses joueurs, en raison de son parcours. Aujourd’hui, c’est son expérience en équipe nationale qui peut l’aider. Il a été sélectionné pour Turin en 2006, ainsi que pour Vancouver 2010, mais n’a pas joué. Il a ensuite été exclu de Sotchi 2014, avant qu’une blessure à Steve Stamkos n’oblige Steve Yzerman – à la fois son directeur général à Tampa et directeur général d’Équipe Canada – à l’inviter.

Cette pression de la sélection, « je l’ai ressentie en tant que joueur, mais j’ai essayé de contrôler les actions qui pouvaient aider ma cause », a rappelé St-Louis.

« Ce sont tous des joueurs fiers qui aimeraient représenter leur pays et je suis sûr qu’ils y pensent. Mais ils doivent se concentrer sur ce qu’ils peuvent contrôler, leur performance sur la glace. Ensuite, cela ne garantit rien. Mais je sais que plus ça se rapproche, plus un joueur y pense. »

Aucun changement

En attendant les décisions, le Canadien a bel et bien un match à jouer dans la soirée.

Aucun changement dans la formation n’est attendu. Tout indique que Michael Pezzetta et Justin Barron seront une nouvelle fois surnuméraires. Patrik Laine s’est de nouveau entraîné avec ses coéquipiers, mais toujours sans le feu vert au contact physique.

Les Montréalais espèrent évidemment que leur semaine atypique, qui leur a permis de tenir trois entraînements complets depuis leur dernier match, leur sera bénéfique.

«Les gars étaient engagés cette semaine, nous avons bien planifié les trois jours», a déclaré St-Louis. Nous ne l’avons pas fait un jour à la fois, nous avons fait les choses le premier jour en sachant ce que nous allions faire les jours 2 et 3. »

Reste à voir ce qu’ils feront le jour 4.

Lire « Le succès de Pavel Dorofeyev : « Après l’avoir vu grandir, ce n’est pas une surprise » »

Où regarder le match

L’affrontement entre les Golden Knights de Vegas et les Canadiens de Montréal sera présenté sur TVA Sports à 19h

 
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