La part des missiles nord-coréens utilisés par la Russie pour frapper l’Ukraine est en augmentation, selon l’armée ukrainienne. Des tirs rendus possibles par la présence de composantes occidentales, obtenus malgré les sanctions qui s’appliquent à Moscou et Pyongyang.
La Russie a tiré environ 60 missiles nord-coréens KN-23 sur l’Ukraine cette année, selon un responsable ukrainien interrogé par CNN. “Cela représente près d’un tiers des 194 missiles balistiques tirés jusqu’à présent en 2024”, précise la chaîne américaine sur son site.
« Nous constatons que depuis le printemps, la Russie utilise de plus en plus de missiles balistiques et de drones pour frapper l’Ukraine. Les missiles de croisière sont moins utilisés. ajoute Yuriy Ignat, porte-parole de l’armée de l’air ukrainienne.
«Rien de coréen»
En analysant les restes des missiles KN-23 tombés sur son sol, les autorités ukrainiennes se sont rendu compte que ces armes contenaient des composants fabriqués par des entreprises occidentales. Tout cela malgré des sanctions qui interdisent les livraisons à la Corée du Nord de composants pouvant servir à la fabrication d’armes.
« Tout ce qui sert à guider le missile, à le faire voler, est constitué de composants étrangers. Tous les appareils électroniques sont étrangers
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