Les statistiques ne sont pas majoritairement en faveur des Bleus mais elles illustrent bien que le choix de la dépossession s’est avéré payant dans cette rencontre.
Une possession et une attaque en faveur de l’Argentine mais…
Si l’occupation des terres était très partagée (49/51), la possession reflète la domination argentine, avec 56 %. Et cela en dit long sur la stratégie des Bleus, investis pour gagner cette guerre contre des Argentins qui n’ont pas hésité à les couvrir de bougies.
Et c’est comme si les Tricolores se nourrissaient de ce choix tactique, revenant quelque part à leur identité construite ces dernières années. Certes, les mètres gagnés balle en main ne leur sont pas flatteurs : 390 contre 542. Mais pour le reste, quand on regarde les centres (4 partout), ou le nombre de défenseurs battus (28 contre 26 pour les Sud-Américains) , on s’est dit que ce n’était pas une perte. D’autant plus quand on liste les imprécisions provoquées dans les rangs adverses : 20 fautes de main contre 12 pour les Bleus.
Tout cela a également été rendu possible par la précision du jeu de jambes. Si leur nombre est similaire (26 à 22), leur qualité a penché en faveur des pensionnaires du Stade de France : 883 mètres gagnés au pied (633 pour les Pumas).
Une défense plutôt hermétique
Evidemment, en donnant un peu plus de possession à l’adversaire, on s’expose à des séquences plus défensives. Mais les Bleus ont conservé une relative efficacité dans ce domaine, avec un ratio de 87% de plaquages réussis (174 pour 26 manqués). C’est plus et mieux que les visiteurs, qui ont terminé à 84% (142 pour 28 ratés).
Discipline : comme la possession
Si les deux équipes s’en tiennent peu ou prou aux standards internationaux (10 penaltys sifflés contre les Français, 9 contre les Argentins), les fautes correspondent bien à la possession de balle de l’Argentine. Huit des dix penaltys concédés par les Tricolores concernent la défense. Pour les visiteurs, c’est équilibré, avec 5 pénalités « offensives ». Mais les deux cartons jaunes de Montoya et Gonzalez ternissent leur bilan.
Une conquête peu demandée
Les Bleus n’auront eu que quatre introductions en mêlée, et en auront perdu une. Mais en récupérant 2 ballons sur une introduction adverse, le bilan s’équilibre. La frappe est comparable, avec 6 lancers, un perdu mais un vol sur l’alignement adverse (qui aura eu 10 munitions).
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