« Avec Zéphyr de Beaumont, le Prix Renaud du Vivier a toujours été un objectif »

dimanche dans le Renaud du Vivier Prize (Gr.1), Zéphyr De Beaumont trouvera, entre autres, un certain Kingland. Depuis leurs débuts communs, leurs trajectoires ont sensiblement divergé. Dimanche, ils se retrouveront enfin dans la course de haies la plus convoitée réservée à la génération des 4 ans.

S’il a débuté dans le Prix Finot, est-ce parce que vous aviez des espoirs en lui ?

En fait, j’avais confiance en lui en tant que débutant et je ne l’imaginais pas se faire battre. Que s’est-il passé dans le Prix Finot ? Je ne sais toujours pas, mais mon cheval a très mal sauté les 5 premières haies. Il se cherchait dans tous ses sauts, perdant du temps sur les obstacles. Il ne s’est pas adapté et son jockey n’a pas insisté ce jour-là.

Malgré cet échec, Zéphyr De Beaumont n’a pas tardé à ouvrir son palmarès et vous l’avez ensuite fait prendre des chemins de traverse jusqu’à ce dimanche. Quand avez-vous eu l’idée de courir le Prix Renaud Du Vivier ?

Dès ce printemps ! Mais nous ne voulions pas affronter les bons chevaux à une époque de l’année où le terrain n’était pas assez lourd pour lui. Il ne faut pas oublier qu’à son retour à Auteuil en mars dernier, il avait fait très bonne impression en remportant un gros handicap, justement sur un terrain lourd.

Depuis son retour à la compétition cet automne, ses deux sorties se déroulent à l’hippodrome de Compiègne, pourquoi ce choix ?

Là encore il s’agissait avant tout de le ménager dans sa phase de préparation, et les temps affichés sur les deux courses que vous évoquez ont confirmé notre idée de courir le Prix Renaud du Vivier.

A votre écoute, vous arrivez sereinement à cette échéance, une première dans une épreuve de groupe pour votre poulain, qui sera aussi une première sur la distance. Qu’est-ce qui vous fait le plus peur pour lui ce dimanche ?

La distance sera un atout, c’est un cheval fait pour tenir. Il a montré qu’il est très costaud et que le terrain sera lourd, ce qui devrait lui être bénéfique. Cette génération cherche un leader, elle semble plus ouverte qu’il n’y paraît, avec quelques bons éléments partis. Je reste convaincu qu’en terrain très lourd, il est capable de lutter pour la victoire.