Le Toulonnais retrouve le numéro 8, son poste de jeunesse, même s’il n’avait jamais débuté un match international à ce poste. Il a livré un jeu intense et constant même s’il n’a pas fait de grosses éclaboussures. Mais certaines statistiques parlent d’elles-mêmes.
A 31 ans, dix ans après ses débuts en équipe de France, Charles Ollivon a joué gros face aux Pumas. Il a su relever le défi lancé par son sélectionneur lors d’un match France-Argentine qu’il a joué dans son intégralité. Une brèche s’était ouverte pour lui avec la non-convocation de Gregory Alldritt. L’ancien capitaine Charles Ollivon a profité de la mauvaise forme des Rochelais pour réintégrer son poste d’entraînement, troisième ligne médiane. Fabien Galthié lui a annoncé le projet mardi matin. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’avait jamais joué chez les Bleus avec le numéro 8 sur le dos. « C’est vrai…. jeest entré en jeu dans cette position en 2014. Mais c’était le ppremière fois au début d’un match. je me suis ravi, Que je fais du rappele quand jeetenfermé à Bayonne. A Toulon j’ai joué à apemésange petite à ce poste à la fin de la saison dernière. Ceci dit, il n’y avait pas une grande différence par rapport à ce que je fais habituellement. J’ai pas trop fait les reprises, parce que ce n’est pas notre système Et puis, j’étais sur le côté, donc je n’étais pas obligé de rester quinze mètres pour défendre ou participer aux lancers de jeu. »
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Charles Ollivon n’était pas sur la feuille de match contre le Japon, il n’était que remplaçant contre la Nouvelle-Zélande. Mais face à l’Argentine, Fabien Galthié l’a préféré à l’étoile montante Alexandre Roumat (seul remplaçant), au nom d’un supplément de puissance et sans doute en raison de l’indiscipline de son cadet lors des deux premiers matches. Encadré par François Cros et Paul Boudehent, il n’a pas enrichi sa collection d’essais, mais il reste l’attaquant le plus prolifique de l’histoire du XV de France (seize).
19 plaquages
Mais il a terminé la rencontre comme meilleur plaqueur (19 pour un seul raté), on l’a vu subtiliser un ballon en touche aux Pumas (45e) à quelques mètres de la ligne française, puis contre deux fois coup sur coup le pauvre demi de mêlée remplaçant argentin Bazan Velez. Il a également porté le ballon à deux ou trois reprises avec autorité, même s’il n’a pas réussi une échappée spectaculaire. Sa performance a été suffisamment remarquable pour lui valoir le titre officiel d’« homme du match », plus au nom d’une activité constante et efficace que pour récompenser des tirs brillants. “ Mes dix-neuf plaqués ? C’est bon, mes épaules ne me font pas mal… La défense nous a permis de boucher quelques trous. Quant à mes deux inconvénientsils étaient préparé, Fabien nous en avait parlé. On a eu une technique particulière avec Julien Marchand qui enchaîne avec le ruck pour permettre aux grands de venir contrer avec une connexion forte. »
Sur le match en lui-même, il s’est montré satisfait du sentiment de « contrôle » véhiculé par les Français.. « Nous avons été déçus du début de match contre les All Blacks et donc pour nous les premières minutes contre les Pumas ont été cruciales. Aujourd’hui, on sentait que les Argentins voulaient faire quelque chose en France avec leur grinta habituelle. Nous avons fait une bonne première mi-temps, malgré quelques problèmes. En seconde période, nous nous sommes beaucoup appuyés sur notre défense car les Argentins sont revenus. On a gagné avec moins de possession, tu me dis ? Oui, nous aurions pu être plus disciplinés, mais nous avons récupéré quelques tirs et réduit quelques écarts grâce à notre défense. Est-ce que je me venge ? Non, les deux dernières semaines ont été super, on s’est bien amusé, ça fait plaisir de terminer le tour avec trois victoires. J’ai vu Marko Gazzotti débuter sa carrière aujourd’hui et je suis très content pour lui. »
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