22 novembre 2024 à 15h42
La gendarmerie du Gers a ouvert une enquête après l’incendie d’un radar sur la route départementale 931 dans la nuit de jeudi à vendredi. Le radar a été entièrement détruit par les flammes.
Les pompiers sont intervenus dans la nuit de jeudi à vendredi pour un incendie en bordure de route sur la D931 à Gazaupouy, au nord de Condom. L’incendie a impliqué un radar automatique qui a été entièrement détruit par les flammes. Ce radar « ancienne génération », comme beaucoup d’autres radars du département, avait été enveloppé il y a quelques semaines par des agriculteurs de la Coordination rurale, avec des bottes de paille et des pneus de tracteur. Le feu est également parti des bottes de paille qui recouvraient les équipements. Le syndicat agricole du Gers, par la voix de son président Lionel Candelon, décline toute responsabilité dans cet incendie dont l’origine criminelle ne fait aucun doute et condamne fermement cet acte. « Ce n’est absolument pas dans nos méthodes. Et ce n’est certainement pas maintenant, même avec la colère des agriculteurs, que nous allons passer à de telles méthodes. Lorsque nous avons mené des actions visant les radars, nous n’avons jamais rien endommagé. Nous nous désolidarisons totalement de cet acte et nous espérons que l’auteur de cet incendie sera rapidement interpellé par la police pour être condamné.
Un précédent cet été sur la RN 21
Cet été, un radar automatique situé le long de la RN 21 avait déjà été vandalisé. Le radar avait été coupé par le mât, retrouvé couché dans le fossé. Le Préfet a tenu à préciser « que la destruction, l’endommagement ou la détérioration d’un radar est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende (article 322 du code pénal). La sanction est portée à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende lorsque le délit est commis par plusieurs personnes ou lorsqu’il est commis par une personne cachant son visage pour ne pas être identifiée.
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