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Après l’incendie de sa principale usine, le fabricant de pop-corn Sphère Production s’arme pour repartir

Reconstruire. C’est l’ambition à moyen terme de Sphère Production (27 salariés, environ 20 millions d’euros de chiffre d’affaires), filiale de la coopérative charentaise Océalia (1 650 salariés, 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires) spécialisée dans la fabrication de pop-corn.

« Un gros coup dur »

Les 8 000 m2 De l’usine historique de cette PME, située à Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Maritime), ont été ravagées dans la soirée du 31 juillet 2024 par un important incendie dont les dégâts se sont chiffrés à plusieurs millions d’euros. Seuls les bureaux administratifs, distincts du bâtiment principal, sont restés debout. Si l’enquête lancée n’a pas encore donné lieu à un rapport écrit, la cause identifiée est accidentelle.

«C’était un coup dur, une catastrophe même, d’autant plus qu’on était dans une dynamique positive et qu’on avait des projets de développement dans les tuyaux», raconte Guillaume Lamy, directeur général de l’entreprise. Même si elle a dû temporairement cesser de recourir à des intérimaires, elle a récemment recommencé à en faire appel.

Une deuxième usine en soutien

Concours de circonstances : La production Sphère, qui transforme chaque année 10 000 à 12 000 tonnes de maïs récoltés auprès d’environ 150 producteurs situés dans l’ancienne région Poitou-Charentes, dispose depuis deux ans d’une usine secondaire à Pons (Charente-Charentes). Maritime), « un peu plus petit ».

Sphere a investi 4 à 5 millions d’euros (avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine et de l’Europe) pour le construire, développer ses capacités de production mais aussi pour « rapatrier localement un processus de transformation jusqu’alors sous-réalisé ». traités en Europe de l’Est. Quatre mois après le drame, l’usine de Pons, qui n’était que partiellement utilisée pour la production, est en état de marche pour permettre à la PME de se rééquiper industriellement.

L’entreprise, créée en 1998 et qui exporte 40 % de sa production (les stars en volume restent le pop-corn caramélisé et sucré), s’est « remise en état de marche pour se rééquiper au plus vite », assure Guillaume Lamy. . « L’investissement nécessaire sera généralement supérieur à celui de l’usine de Pons. Nous recevons chaque mois de nouvelles machines pour réinstaller de nouvelles lignes de production. Nous espérons retrouver le niveau d’activité que nous avions avant l’incendie. Nous espérons l’atteindre au premier semestre 2025.

Reconstruire l’usine

Pour cet investissement, comme pour les précédents, la PME a pu compter sur sa maison mère, Océalia. « Il y a eu un fort soutien et une forte mobilisation de nos équipes, d’Océania, des adhérents, de nos fournisseurs et de nos clients. Nous avons pu nous concentrer sur l’essentiel de notre expertise.

Elle a même d’autres idées : reconstruire l’usine de Saint-Genis « d’ici deux à trois ans ». Un investissement qui n’a pas encore été chiffré, mais qui devrait pousser l’entreprise à embaucher pour atteindre « 35 à 40 personnes à moyen terme » et poursuivre sa croissance.

Sphère porte ce projet grâce à une conjoncture économique favorable pour ses produits transformés : « nous sommes dans une dynamique positive, le marché continue de progresser, notamment avec la consommation domestique. Ce n’est pas le moment de faiblir ».

 
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