Le ministre des Finances du Québec, Éric Girard, a procédé jeudi à sa mise à jour annuelle du budget. Ces nouveaux investissements ciblent principalement quatre secteurs : la foresterie, les transports publics, le logement et la sécurité.
Le déficit de l’année en cours reste inchangé à 11 milliards, tout comme l’objectif de retour à l’équilibre budgétaire en 2029-2030.
Le point en quelques chiffres
879,6
millions pour les quatre prochaines années aux entreprises de transports publics. Cela s’ajoute aux 265 millions versés cette année, ce qui porte ce plan à plus de 1,1 milliard.
500
de nouveaux logements pour les jeunes sortant du système DPJ, pour un coût de 17,8 millions. Au total, on parle de 184 millions supplémentaires pour accélérer la construction de nouveaux logements au cours des quatre prochaines années.
262,1
millions de dollars sur trois ans pour répondre aux conséquences des inondations, dont 250 millions de dollars pour réparer les dommages causés par la tempête Debby cet été.
252
millions sur cinq ans pour le secteur de la transformation du bois et les efforts de reboisement. Avec l’argent du gouvernement fédéral, ces sommes totalisent 540 millions de dollars sur les sept prochaines années.
65
ans, au lieu de 60 ans, âge d’éligibilité au crédit d’impôt pour prolongation de carrière à partir de 2025. L’âge moyen de la retraite atteint désormais près de 65 ans, contre 61 ans en 2011.
18
sites cellulaires supplémentaires au Bas-Saint-Laurent, en Mauricie et au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Un investissement de 16 millions de dollars sur deux ans pour assurer une couverture cellulaire adéquate pour répondre aux besoins de sécurité de la population.
11
milliards, déficit budgétaire prévu pour cette année après versements obligatoires au Fonds des générations. Le même montant que la prévision annoncée en mars. Le retour à l’équilibre budgétaire reste fixé sur cinq ans, soit 2029-2030. Mais le plan du gouvernement caquiste pour y parvenir reste à connaître lors du prochain budget.
10
$ pour augmenter les suppléments de revenu de travail pour les prestataires de l’aide sociale, dans le but de soutenir leur transition vers le marché du travail.
9,9
milliards seront consacrés au service de la dette pour 2024-2025, soit 166 millions de plus que prévu. Cette hausse s’explique par le déficit plus élevé que prévu en 2023-2024 et par la hausse des taux d’intérêt en début d’exercice.
1,2
pour cent, la croissance du produit intérieur brut (PIB) du Québec pour 2024. Le double de la prévision de 0,6 % faite en mars. La croissance de l’activité économique devrait encore s’accélérer en 2025 et atteindre 1,5 %.
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