la gendarmerie lance un nouvel appel à témoins

Le 9 août 2004, Robert Drouvin et Marianne Sek-Kubala, deux retraités âgés de 84 et 85 ans, sont retrouvés morts dans le jardin de leur propriété, nichée sur les hauteurs de Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire).

Vingt ans plus tard, ce double homicide particulièrement violent reste, à ce jour, une énigme. Malgré “travail et investissement” enquêteurs et magistrats pour la résolution de cette affaire, elle n’a jamais été élucidée et “l’auteur reste impuni à ce jour”, regrette la gendarmerie nationale.

L’enquête, ouverte en 2004 et clôturée en 2012, a été rouverte deux décennies plus tard. L’affaire fait l’objet d’une information judiciaire confiée aux juges d’instruction du centre “cold case” de Nanterre (Hauts-de-Seine), dédié aux affaires pénales restées sans réponse.

La Section de recherches d’Orléans (Loiret) et la Division des affaires non résolues (DiANE/Pontoise) ont été associées à ces investigations dans le but de “trouver l’auteur”, « recherche de la vérité » et «pour pouvoir apporter des réponses aux familles des victimes».

« Un détail peut tout changer »

Jeudi 21 novembre 2024, la gendarmerie nationale, en accord avec les juges d’instruction, a requis La Nouvelle République diffuser un appel à témoins dans l’espoir de «faire la lumière sur ce drame de 2004».

Robert Drouvin, ingénieur chevronné chez GDF, a été violemment frappé au visage avec un « objet contondant ». Le corps de sa compagne, Marianne Sek-Kubala, a été retrouvé plus loin, face contre terre, pantalon baissé, laissant planer le doute sur un viol post-mortem.

Les enquêteurs invitent toute personne disposant d’informations, qu’elles soient déjà entendues ou non, à les contacter par email, téléphone ou courrier. « Vous avez peut-être une information, même un détail, qui pourrait encore tout changer » insiste l’armée.

« Vos témoignages sont des éléments cruciaux pour le déroulement des enquêtesassure la gendarmerie. Les détails de vos souvenirs, que vous pourriez parfois juger impertinents ou inintéressants, contribuent souvent à la résolution d’affaires pénales. »