“Je me suis inscrit pour dénoncer tout ce qui va mal”

Salomon Beas reconnaît sans détour l’existence du tribalisme, y compris dans les rangs du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), dont il est un militant. Mais plutôt que de l’ignorer, il appelle à le combattre avec courage et fermeté.

Il l’a fait savoir dans une publication sur Facebook, indiquant que « les dirigeants doivent eux-mêmes incarner les valeurs qu’ils souhaitent transmettre ».

“Je sais que je vais décevoir beaucoup de gens

Cependant, j’espère vraiment qu’ils seront déçus quant à la véracité des vérités susceptibles d’être étouffées.

JE NE FAIS PAS D’ACTIVISTISME DE COMMODITÉ.

Quand tu dénonces une injustice chez ton voisin, tout le monde applaudit, si tu comptes dénoncer la même injustice chez toi, on commence à dire qu’il faut se taire, on n’expose pas la famille, il faut endurer, il faut laisser ça arrive…etc.

Non, cette manière de faire a détruit le Cameroun il y a 42 ans aujourd’hui, la justice a deux poids, deux mesures, un service public à vocation familiale ou tribale, le recrutement par affinités, la gouvernance par embuscade..etc et j’en passe.

Il ne faut jamais l’accepter malgré tout.

Les valeurs que nous souhaitons mettre en œuvre en tant que dirigeants, nous devons d’abord les incarner de manière personnelle.

Il faut éviter de faire comme une jeune fille qui porte des vêtements propres lorsqu’elle va voir son copain même si sa chambre ressemble à une poubelle.

Je m’engage à dénoncer tout ce qui est mauvais et je ne reculerai jamais quelle que soit l’adversité à laquelle je suis confronté.

Il y a du tribalisme dans la maison, ayons le courage de le combattre si nous voulons faire avancer le projet sereinement tout en évitant de tomber dans les erreurs que d’autres ont commises.

VOUS N’AVEZ AUCUN MOYEN DE MUSIQUER CONTRE MOI ».

Salomon Béas