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PROCESSUS – ” Je ne pourrai pas revenir à ce que j’étais avant « . Le procès de Pierre Palmade s’est ouvert mercredi 20 novembre à Melun pour le grave accident de la route qu’il a provoqué sous emprise de stupéfiants en Seine-et-Marne, causant des blessures graves à trois membres d’une même famille et entraînant la mort d’un enfant à naître. Enfant. Entré dans le palais de justice par une porte dérobée pour échapper à la nuée des caméras, selon les journalistes présents sur les lieux, Pierre Palmade était assis sur le banc des accusés entre ses avocats, le teint pâle, le visage enfoncé, le regard dans le vide, vêtu d’une veste noire sur un fond blanc. veste-chemise. Il a confronté ses victimes.
Yuksel Yakut, le conducteur de la voiture, âgé de 38 ans au moment de l’accident, a pris la parole. Le bras en écharpe, il a dû s’asseoir après avoir déposé les béquilles. Aidé d’un interprète, il explique : « Avant l’accident, je travaillais, j’avais des amis, je gagnais de l’argent. Ma vie avant était comme un rêve. » Après 171 jours d’ITT, 6 opérations, une arthroplastie de hanche et des plaques à une jambe, ce père explique qu’il ne peut plus passer de temps avec ses enfants dehors.
Il donne également des informations sur l’état de santé de son fils de six ans, également victime de l’accident. “ Ce dernier peut marcher, mais a du mal à parler » précise un journaliste de BFMTV présent sur place.
« Il a tué ma fille »
Le président a ensuite lu la plainte de Mila, la jeune femme de 27 ans qui a perdu son bébé, qui a subi une césarienne suite à l’accident. « Mon médecin m’a dit que mon bébé n’allait pas bien. Qu’une césarienne d’urgence était nécessaire. Je me suis réveillé. Ils m’ont dit qu’il n’avait pas survécu.”loi.
Après l’accident, Mila semble avoir passé un sacré moment. «Je ne regarde pas mon ventre. Je me lave, mais je ne regarde pas. Mon nez est cassé et déplacé. Mes dents sont cassées. J’ai un contrôle orthopédique. Mes vertèbres ont été touchées. »a-t-il déclaré lors de son discours.
Ceci avant de déclarer devant le juge : « Il a tué ma fille. C’était entier. J’ai compté ses doigts. Il m’a montré ses yeux. Elle est partie seule. Je commençais à le ressentir. C’était la ligne d’arrivée…”
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Appelée à la barre des témoins, la jeune femme a sangloté doucement et a confirmé les propos lus par le président. Elle, qui a donné naissance à un petit garçon il y a deux mois, explique qu’elle n’a pas pu s’attacher à lui pendant sa grossesse à cause du traumatisme.
La mère précise que son partenaire n’est pas présent car « Il ne voulait pas affronter le regard de la personne responsable de la mort de notre fils. Il y a encore beaucoup de colère. » Face à sa dépression, le couple de Mila a failli « exploser » à plusieurs reprises, selon ses propos.
Jurisprudence
La qualification d’homicide involontaire, que le parquet avait demandée pour la perte du fœtus, estimant que cette épineuse question au confluent de la bioéthique et du droit méritait des investigations plus approfondies. « débat au tribunal »n’a pas été détenu.
Suite à l’accident, le bébé a été retiré en urgence de l’utérus par césarienne au sixième mois de grossesse, mais déclaré mort après 32 minutes de réanimation, sans avoir donné aucun signe de vie extra-utérine. Or, selon la jurisprudence constante de la Cour de cassation qui a statué sur des cas similaires d’accidents de la route, l’enfant qui ne naît pas vivant n’existe pas en tant que personne morale.
Pierre Palmade est un récidiviste suite à une condamnation en 2019 pour usage de drogue. Il risque donc une peine de quatorze ans de prison et 200 000 euros d’amende.
Voir aussi ci-dessus Le HuffPost :
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