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hausse des prix après les premières frappes ukrainiennes en Russie

Le risque géopolitique réapparaît sur les prix du pétrole brut. Ces derniers ont légèrement augmenté mercredi 20 novembre, portés par l’escalade de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, malgré le retour à la pleine capacité de production du champ pétrolier norvégien de Sverdrup qui a été arrêté lundi. Vers 11h25, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier augmentait de 0,30% à 73,53 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en décembre, dernier jour de cotation, gagne 0,45% à 69,70 dollars.

Attention du marché « se concentre désormais sur l’escalade entre la Russie et l’Ukraine »expliquent les analystes d’Energi Danmark. La Russie a promis une réponse mardi “approprié” à l’attaque sur son territoire menée par l’Ukraine avec des missiles américains ATACMS, estimant que le conflit basculait “une nouvelle phase” et annonçant que les possibilités de recours aux armes nucléaires étaient ainsi élargies. Dimanche, Washington a donné son feu vert à Kiev pour tirer ces missiles à longue portée sur le sol russe.

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Les infrastructures russes menacées

La Russie est le deuxième producteur mondial d’or noir et les acteurs du marché pétrolier augmentent le risque d’une attaque contre les infrastructures énergétiques russes avec des répercussions importantes sur les prix. La prime de risque géopolitique réintègre les prix du pétrole brut, ce qui « on ne peut ignorer les deux guerres en cours »fait également référence à la situation au Moyen-Orient, dans des zones dotées d’importantes ressources pétrolières, explique John Evans, analyste chez PVM.

Par ailleurs, le champ pétrolier Johan Sverdrup, arrêté lundi 18 novembre en raison d’un incident technique, a retrouvé ce mercredi sa pleine capacité de production. Exploité par Equinor en mer du Nord, ce dernier représente 36 % de la production pétrolière totale de la Norvège. Les parties prenantes garderont un œil attentif sur la publication mercredi du rapport hebdomadaire de l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis.

 
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