Les premières neiges sont attendues ce mercredi 20 novembre. Mais des camions de déneigement sillonnent les rues de Pontarlier et de la communauté de communes depuis le 15 novembre jusqu’au 15 mars. Un travail en amont qui demande une grande organisation et plusieurs niveaux de fonctionnement. «D’abord, nous avons un coordonnateur qui connaît les conditions météorologiques», précise Eric Lanquetin, directeur de la voirie et des espaces publics de la Ville. En fonction des prévisions, il organise le déneigement des routes et peut déclencher une patrouille.
En fonction des conditions météorologiques
« Vers 4 heures du matin, en fonction de la météo, nous effectuons un circuit de patrouille pour constater l’état de la route », précise Eric Lanquetin. Les circuits organisés sont connus et cartographiés. Au total, il y en a 17 à Pontarlier et 10 dans la communauté de communes. Deux plans distincts peuvent être mis en œuvre. « Le plan vert correspond aux chutes modérées, inférieures à 5 centimètres, précise le directeur de la route, le plan noir est affecté aux chutes les plus fortes et aux conditions verglaçantes généralisées. » Dans cette situation, agents du service de l’espace public, patrouilleurs, chauffeurs… Tous les acteurs sont mobilisés, aussi bien pour faire fonctionner les chasse-neige, mais aussi pour les petites machines destinées aux trottoirs et au déneigement manuel.
Premières opérations
Alors que les patrouilles ont déjà entamé le plan de viabilité hivernale, les premières opérations sérieuses ont lieu cette semaine. « Ce mardi devrait être plutôt un plan vert », annonce Eric Lanquetin, « jeudi, on devrait avoir des quantités plus importantes dans la journée, on s’adapte chaque jour. »
La saumure, plus efficace et plus écologique
Depuis l’hiver dernier, la Ville de Pontarlier utilise de la saumure sur certains chasse-neige sur les axes routiers. Un mélange de sel et d’eau pour remplacer le sel sec et le gravier sur la chaussée. “ La saumure agit plus vite que le sel sec, les graviers ne sont pas efficaces longtemps et se retrouvent dans les réseaux d’eaux pluviales », précise Eric Lanquetin. Cette dernière apporte également un aspect plus écologique, car elle réduit la quantité de sel.
Mo
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