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Ukraine, Gaza, les ultra-riches… Ce qu’il faut retenir de la déclaration commune du sommet du G20

Les pays membres du G20 ont publié une déclaration commune lundi soir lors du sommet de l’organisation intergouvernementale à Rio de Janeiro, au Brésil. Ils ont notamment pris position en faveur des initiatives de paix en Ukraine, sans condamner ouvertement l’invasion russe, et se disent favorables à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban. Sur le plan fiscal, les plus grandes économies du monde déclarent vouloir que les personnes les plus riches soient exonérées d’impôt. “Efficacement” taxé.

Voici ce qu’il faut retenir de cette déclaration.

Pour une « paix juste et durable » en Ukraine

« Nous saluons toutes les initiatives pertinentes et constructives pour une paix juste » et “durable” en Ukraine, disent les membres du G20.

Ils rappellent les principes de la Charte des Nations Unies « pour la promotion de relations pacifiques, amicales et de bon voisinage entre les nations. » Mais comme l’année dernière lors du sommet de New Delhi, si le texte dénonce de manière générale « la menace et le recours à la force » visant à obtenir des gains territoriaux, ne mentionne pas explicitement un “agression” Russe.

Lundi soir, Emmanuel Macron a évalué cette déclaration devant les journalistes “il aurait gagné à être plus explicite” sur le conflit en Ukraine et ce “C’est en dessous des formules que nous avions déjà réussi à réaliser.”

Soutien au cessez-le-feu au Moyen-Orient

Les pays du G20 l’ont également dit « Unis pour soutenir un cessez-le-feu » à Gaza et au Liban.

« Tout en exprimant notre profonde préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza et à l’escalade au Liban, nous soulignons la nécessité urgente d’élargir le flux de l’aide humanitaire et de renforcer la protection des civils. » les membres du groupe des plus grandes économies de la planète l’affirment également dans leur déclaration.

Taxer « efficacement » les plus riches

A l’initiative du président brésilien Lula, actuel chef du G20, les dirigeants des pays membres ont soutenu l’idée d’une coopération en matière de fiscalité. “Efficacement” des gens très riches.

« Dans le plein respect de la souveraineté fiscale, nous chercherons à coopérer pour garantir que les individus très riches soient effectivement imposés. » indiquer.

L’économiste des inégalités Gabriel Zucman, qui a été chargé par la présidence brésilienne du G20 de rédiger un rapport sur le sujet plus tôt cette année, s’est félicité « une décision historique ».

Aucun progrès sur le climat

Sur le front environnemental, les dirigeants du G20 le reconnaissent « la nécessité d’augmenter le financement climatique » et amène-le à “des milliards de dollars, de toutes sources.” Mais sans préciser qui mettra la main à la poche.

Ils n’ont donc pas réalisé de progrès majeurs pour débloquer les négociations lors de la conférence sur le climat COP29 à Bakou, censée décider qui doit financer l’adaptation au changement climatique.

Les membres du G20 ne se sont pas engagés à le faire dans leur communiqué de presse « réaliser une transition juste, ordonnée et équitable en abandonnant les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques », arraché lors de la dernière COP l’année dernière à Dubaï.

 
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