ANALYSER – Les missiles ATACMS permettront à l’armée ukrainienne de frapper des sites de grande valeur, même si l’armée russe a appris à se protéger.
L’ambiguïté fait partie de la stratégie. C’est également à double tranchant. L’Ukraine a finalement obtenu tardivement de son allié américain l’autorisation de frapper en profondeur la Russie avec des missiles ATACMS, plusieurs mois après avoir déjà été autorisée à mener des frappes d’artillerie en Russie pour protéger Kharkiv. Mais aucune confirmation officielle n’était encore venue lundi après-midi après les indiscrétions faites au New York Times et à Washington Post la veille. Le type de missiles autorisés et plus précisément leur portée restait incertain : 300 km, pour sa version maximale, ou 160 km, comme le pensent certaines sources ? Les restrictions auraient également été levées uniquement dans la région de Koursk, où la Russie rassemble des troupes pour reprendre les territoires perdus cet été. Le type de charge explosive n’était pas non plus précisé, unique (contre des cibles durcies) ou équipée de sous-munitions M74. L’annonce jusqu’à présent…
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