Un peu plus d’un an après le putsch qui a mis fin à la dictature de la famille Bongoles Gabonais se sont rendus aux urnes ce samedi 16 novembre pour voter par référendum la nouvelle constitution. LE “OUI» a remporté une écrasante majorité en faveur du nouvelle constitution avec 91,80% des suffrages exprimés. Résultats provisoires ont été communiquées par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immonaultau lendemain des élections, dimanche 17 novembre.
Peu après l’ouverture du scrutin, les autorités ont annoncé une participation record de 71% des votants parmi les 826 000 inscrits. Mais quelques heures plus tard, la réalité s’est révélée plus nuancée. En effet, seuls 463 066 électeurs inscrits se sont rendus aux urnes, soit un taux de participation de 53,54 %. Au total, 416.983 personnes ont approuvé cette constitution contre 37.302 pour la «NON« .
Une campagne qui pose question
Une trentaine d’observateurs internationaux étaient présents pour garantir le bon déroulement du scrutin, qualifié par les militaires au pouvoir de «vote inclusif et transparent». Le Diaspora gabonaise en Francede son côté, a rejeté cette nouvelle constitution avec 51,35% de refus et une forte abstention de 74,10% parmi les 5.500 inscrits.
Lire : Le référendum pour une nouvelle constitution au Gabon a lieu samedi : quels enjeux ?
“Rendre le pouvoir au peuple», telle était la promesse du général Brice Oligui Nguemaqui a pris le pouvoir le 30 août 2023. Désormais, le président général affirme «être là pour construire le pays». Il ne cache pas ses ambitions pour le prochain scrutin, prévu en août 2025.
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