Un homme a été tué et un autre blessé dans l’explosion d’une voiture lundi à Petah Tikva, dans le centre d’Israël, dans ce qui semble avoir les caractéristiques du crime organisé.
Ce nouvel épisode violent fait suite à un week-end particulièrement sanglant marqué par huit homicides commis en 48 heures, sans oublier l’homme qui a succombé à des blessures par balle infligées un peu plus tôt.
La police israélienne a déclaré avoir été alertée d’une voiture en feu dans la rue Jabotinksky à Petah Tikva.
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Les secours du Magen David Adom ont indiqué qu’à leur arrivée sur place, leurs équipes ont trouvé un homme d’une trentaine d’années en état de mort clinique.
Selon la même Source, la victime s’est retrouvée coincée à l’intérieur du véhicule en feu mais il y avait une autre personne allongée à proximité du véhicule avec des blessures modérées à la partie inférieure du corps.
L’homme blessé, qui vit à Rishon Lezion et a environ 30 ans, a été transféré à l’hôpital Beilinson, où les médecins ont déclaré que son état était stable.
La police a fermé à la circulation une partie de la rue Jabotinsky pendant que l’équipe médico-légale fouillait la zone à la recherche de preuves.
Selon le témoignage d’Ido Levi, recueilli par Ynet, il attendait à un arrêt de tramway, de l’autre côté de la rue, lorsqu’il a entendu « une très forte explosion » et a vu de la fumée puis des flammes sortir du véhicule. Il a ajouté que cette explosion avait semé la panique et interrompu la circulation des tramways.
Les agents de sécurité se sont précipités pour aider les personnes coincées à l’intérieur de la voiture en feu, a ajouté Levi.
Par ailleurs, l’homme abattu dimanche à Ramat Gan est décédé des suites de ses blessures, a annoncé la police lundi.
Selon la Treizième chaîne, la victime a ouvert le feu sur un individu sous la protection d’un garde armé, qui a riposté et l’a tué.
Par ailleurs, huit personnes ont été tuées en l’espace de 48 heures dans une nouvelle vague de violences au sein de la communauté arabe.
De nombreux dirigeants communautaires tiennent la police pour responsable et lui reprochent ce qu’ils qualifient d’impuissance face à de puissantes organisations criminelles et d’inertie face à une violence qui prend la forme de querelles familiales et de guerres de clans mafieux. ou la violence basée sur le genre.
Selon Abraham Initiatives, une ONG spécialisée dans l’étude de la coexistence et de tout ce qui s’y rapporte, depuis début 2024, 213 Arabes sont morts dans des circonstances criminelles.
Le nouveau chef de la police israélienne Daniel Levy (à gauche) et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir (à droite) lors d’une cérémonie en l’honneur de Levi, au ministère de la Sécurité nationale, à Jérusalem, le 25 août 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Mercredi dernier, le chef de la police israélienne, Daniel Levy, a déclaré à la commission de sécurité intérieure de la Knesset que malgré les nombreux décès, « les chiffres de la criminalité dans le secteur arabe étaient très bons », mais que les médias présentaient un tableau plus sombre suggérant que la situation empirait.
Selon lui, « contrairement à ce qui est dit dans les médias… il y a une baisse des homicides et des fusillades. »
Il a également assuré que les cas de vols de voitures étaient en diminution.
“Vous pouvez être fiers que la police fasse baisser le nombre de crimes”, a déclaré Levy, qui a pris les rênes de la police il y a un peu moins de trois mois.
Lors de la réunion, les députés de l’opposition se sont moqués de ses propos, à commencer par le député d’Avoda Gilad Kariv, qui a expliqué que les déclarations du chef de la police « ne reflétaient pas les chiffres ».
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