vingt jours plus tard, une dizaine de disparus étaient toujours recherchés en Espagne

ESPAGNE – Ce à quoi les autorités espagnoles sont réduites à faire quotidiennement est un décompte macabre. Deux semaines après le début des inondations qui ont dévasté la région de Valence, le nombre de victimes ce lundi 18 novembre était de 227 dans tout le pays, dont 219 dans la seule communauté de Valence.

Le nombre de personnes disparues reste également important : 13 personnes n’ont montré aucun signe de vie après les événements, ce qui fait craindre un bilan final de 240 morts.

Face à cette catastrophe, le Président de Région a déjà reconnu sa culpabilité et présenté ses excuses. Ce lundi, le gouvernement de Pedro Sanchez présente une demande au Parlement pour qu’il fasse rapport aux députés sur la gestion des inondations par son gouvernement. Le discours du Premier ministre devrait avoir lieu dans la dernière semaine de novembre.

Les politiques s’accusent mutuellement

En Espagne, pays très décentralisé, la gestion des catastrophes relève de la responsabilité des régions, mais le gouvernement central, chargé d’émettre des alertes via l’Aemet (Agence météorologique nationale), peut fournir des ressources et prendre le contrôle dans les cas extrêmes.

Vendredi devant le parlement de Valence, le président de la région Carlos Mazón, membre du Parti populaire (PP, droite conservatrice) a reconnu une certaine responsabilité mais a indirectement critiqué le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez. Il a ainsi réprimandé « ceux qui se cachent derrière des interprétations des pouvoirs réglementaires et des clauses en petits caractères des règlements et des lois pour ne pas faire preuve d’autocritique”.

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