Chaque jour en Belgique, 16 personnes meurent d’un cancer du poumon et 25 autres découvrent chaque jour qu’elles sont atteintes de la maladie.
Ce samedi, une journée de sensibilisation au cancer du poumon était organisée à la Gare Centrale de Bruxelles.
Pour éviter le pire, il est important de reconnaître les signes avant-coureurs. « Les premiers symptômes sont par exemple un essoufflement, des crachats de sang, une perte de poids brutale, mais aussi des douleurs thoraciques… »explique l’organisateur de l’opération. « Mais souvent, il n’y a pas de premiers symptômes. C’est ce qui rend difficile le diagnostic précoce du cancer du poumon.
Le tabagisme reste le facteur de risque le plus important, mais d’autres facteurs doivent désormais également être pris en compte, comme l’environnement, la pollution et la présence de poussières fines.
Quelques chiffres
La Fondation Cancer rappelle l’importance d’un diagnostic précoce – actuellement 70 % des cas sont diagnostiqués à un stade précoce – et de traitements encore plus efficaces.
En Belgique, le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer, avec 5.716 décès en 2021. C’est le deuxième cancer le plus répandu, aussi bien chez l’homme que chez la femme, avec 9.410 nouveaux cas en 2022, selon les données de la Fondation Registre du Cancer.
Mais le taux de survie à 5 ans de cette tumeur n’est que de 29 %, une valeur faible, souligne la Fondation, et en partie due à des diagnostics tardifs. En effet, pour 68 % des hommes et 65 % des femmes, le cancer du poumon est détecté aux stades 3 et 4, déjà métastasés.
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