«C’est assez drôle pour moi. Alors j’aime jouer ici. Moqué dès qu’il touche le ballon, Alexandre Sarr il a même droit à sa propre chanson sur le terrain des Atlanta Hawks. « Sarr est nul ». Un véritable ressentiment de la part des fans des Hawks envers le Français, qui a refusé de passer des tests pour la franchise avant la Draft.
Mais dans sa bulle, choisissez Non. 2 de 2024 n’a pas semblé perturbé par le traitement de faveur du public adverse. Hier soir, malgré la défaite des Washington Wizards (117-129), l’Inter a réalisé la meilleure performance de sa carrière : 20 points sur 7/13 tirs (3/4 de loin), 7 rebonds, 4 interceptions et 3 tirs contrés. .
Une performance complète pour le jeune prometteur français, le seul de son équipe à avoir un différentiel positif (+10).
Quand les coups arrivent…
La grande différence par rapport aux matches précédents de Sarr ? L’adresse évidemment. À trois points, le Français a eu beaucoup de mal à ajuster son tir depuis ses débuts en NBA (même en Summer League d’ailleurs). Avant hier soir, il tirait un terrible 8/48 à longue distance. Soit un taux de réussite de 16,6%.
Mais face aux Hawks, le joueur des Wizards a été pointu. Notamment derrière l’arc : 3/4 étant précis dans le virage. En toute confiance, son jeu a su se développer avec un bon rythme même dans ses tentatives à l’intérieur (7/13 au total).
« La clé ? Aujourd’hui, les tirs ont réussi. Ensuite, j’ai pris le rythme avec des paniers faciles et des gains de trois points”, a résumé Alexandre Sarr devant les médias.
Car en fait ses réussites au tir ne résument absolument pas son jeu. Ils représentent une belle récompense pour cette activité tout simplement essentielle. Alors que les Wizards ont bien débuté la rencontre (39-29 au premier quart-temps), Sarr a donné le ton avec un volume de jeu impressionnant.
Rappelons qu’il a également réalisé 7 rebonds (dont 4 offensifs), 4 interceptions et 3 contres. Un impact qui a été le moteur des bons moments de Washington.
« L’une des bonnes choses d’Alex, et je pense que c’était l’une des clés du premier quart-temps, c’est son activité. Les interceptions, les contres, les rebonds offensifs, qui peuvent donner lieu à de bons tirs et je pense vraiment qu’il a commencé son match de cette façon”, a jugé son entraîneur. Brian Keefe.
Une véritable confirmation du potentiel du jeune talent de 19 ans. Car en début de saison, il n’arrivait pas toujours à trouver le rythme en attaque. Principalement à cause de cette fameuse maladresse. En revanche, dans le match, il a réussi à maintenir son impact. Avec des qualités défensives déjà évidentes.
« On parle beaucoup d’opposants opposés. De cette façon, je peux intervenir pour gêner ou contrecarrer. De cette façon, je peux prendre plus de risques. Mais j’apprends encore dans cet aspect du jeu aussi », se souvient-il.
Une évolution visible et prometteuse.
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Alexandre Sarr, un modèle de confiance
Surtout, ce début de saison, pas toujours évident sur le plan offensif, a mis en valeur sa force mentale. Particulièrement scruté suite à sa sélection comme choix n°1. 2 et un SL compliqué, ça n’a jamais donné le sentiment de doute. Malgré, une fois de plus, des problèmes d’adresse.
Et c’est aussi révélateur de la personnalité du garçon : sa meilleure performance a été réalisée dans une atmosphère hostile. Malgré les bruits extérieurs ou encore ses difficultés offensives, Sarr reste un joueur stable.
« Est-ce que ma confiance reste la même ? Oui, parce que je sais qu’au final je devrai continuer à jouer mon jeu, donc je dois rester confiant”, a approuvé le Bordelais.
« Il n’abandonne jamais. Depuis que je suis avec lui, je ne l’ai jamais vu abandonner. Continuez à jouer, en donnant tout. Les tirs ne rentrent pas ? Cela n’affecte pas la façon dont il joue en défense. C’est un garçon.” qui peut avancer rapidement.
Il est vraiment très mature pour un joueur de son âge. C’est une excellente qualité », a félicité Keefe.
Et il n’a que 19 ans ! Dans un projet de reconstruction, les Wizards ont le temps de le développer. Et ils le font plutôt bien : même dans les moments difficiles, Sarr conserve un bon temps de jeu en tant que titulaire.
Avec notamment Bilal Coulibalya le potentiel d’être membre à long terme d’un projet compétitif à Washington. Il faudra évidemment des mouvements pour rééquilibrer la main d’œuvre (il faut l’éliminer) Kyle Kuzma…) et trouver d’autres talents. Mais les deux Français peuvent incarner une base très intéressante.
En tout cas, lors de cette rencontre, Alexandre Sarr a rappelé l’étendue de son talent.
Alexandre Sarr, l’entraîneur des Wizards, a un plan en tête
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