Les 24 ventes organisées dans toute la France ont contribué à prolonger l’euphorie olympique. Mais voilà. Eux aussi sont finis. La dernière a eu lieu à Blagnac (Haute Garonne) le 27 octobre.
“Ils étaient un énorme succès” se réjouit Caroline Louis, responsable de l’économie circulaire de Paris 2024. En moyenne, 2 000 personnes sont venues à chaque édition acheter l’un des 20 000 articles proposés à la vente lors de chaque vente.
Aux ventes de Paris, le panier moyen s’élevait à 80 euros. « L’objectif n’était pas du tout financier. Ni une opération commerciale mais une opération de réutilisation », insiste-t-il. Si l’organisation de ces ventes engendrait des coûts d’organisation et de logistique… Caroline Louis reconnaît qu’il y en avait “rentabilité” mais au total la contribution de toutes ces ventes sera « marginaux » au budget global des Jeux.
L’organisation de Paris 2024 restituera à la fin du mois son dernier entrepôt de 4 000 m2 situé en Seine-et-Marne. Il servait encore à entreposer les dernières pièces et objets utilisés lors des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Fermeture de la plateforme de revente
La plateforme Secondevie.Paris2024.org qqui regroupait des objets destinés aux professionnels et associations, a également fermé ses portes le vendredi 15 novembre à minuit. « Plus de 600 commandes ont été passées sur la plateforme à parts égales par des associations sportives et des entrepreneurs. Là, ils ont pu acheter beaucoup d’actions… C’était principalement des clients franciliens qui achetaient sur la plateforme » détaille un Ouest de la France Caroline Louis, chargée d’accompagner la seconde vie des objets de Paris 2024.
Vendredi soir, 125 annonces étaient encore en ligne : des lots de t-shirts des bénévoles, des chaudrons pour le relais de la flamme olympique (20 000 €), un lot de 400 drapeaux nationaux, un lot de 90 coupe-vent Paris 2024 (900 €), un BMX sur piste. donne la cérémonie d’ouverture… « Tout ce qui n’aura pas été vendu sera reversé à des associations de solidarité ou à des fédérations sportives. Mais au final, il ne reste que très peu de choses.» ajoute Caroline Louis.
Équipements sportifs au Pôle France en Pays de la Loire
Sur les 25 % de matériel sportif non loués mais achetés par Paris 2024, “tous les dons ont été finalisés”, assure Romain Candelier, responsable des équipements sportifs. Le matériel sportif a également été distribué à plusieurs fédérations françaises. Ainsi, le Pôle France de Nantes récupère deux tables de ping-pong, le club de Cholet doit en avoir une. Le lieu des épreuves de badminton sera sur le terrain de la ligue des Pays de la Loire. « Développer la pratique paralympique. le Les fédérations sont contentes, cela leur permet de continuer à profiter de l’effet JO”, ajoute Romain Candelier.
Le village olympique a également fermé définitivement ses portes le 1ET Novembre. Paris 2024 a restitué des milliers de clés aux promoteurs “et je les ai tous trouvés”plaisante Caroline Louis. Les 75 000 objets et mobiliers qui équipaient principalement les chambres des athlètes ont été reversés à Emmaüs et à d’autres structures solidaires. « Des équipements de sécurité en construction tels que des casques et des chaussures ont également été donnés à un acteur du secteur de l’intégration en construction. » confie Caroline Louis. Jusqu’au bout, Paris 2024 tentera de limiter son impact.
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