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Quand le trail prend tout son sens, “après la douleur il y a le bien-être”

Le sport était donc pour elle une voie salvatrice. “Cela m’a donné l’opportunité d’ouvrir d’autres portes pour trouver la paix.”

« C’est dans l’ultra que, personnellement, je me retrouve. Il faut l’expérimenter pour le comprendre.”

Catherlne pratique le trail, et l’ultra dans ce cas, depuis deux ans. « J’ai ce besoin de… me faire du mal, d’éprouver ce dépassement de moi-même. En trail, nous avons tous un objectif. Pour certains, c’est l’horloge. Pour d’autres, c’est autre chose. C’est dans l’ultra que, personnellement, je me retrouve. Il faut l’expérimenter pour le comprendre.

A ses côtés, son partenaire, Ghislain Maréchal, n’y est sans doute pour rien. Rappelons que Ghislain, entre autres, est l’Inspirateur ! « Pour moi, c’est le symbole de l’humilité malgré ce que les êtres humains peuvent accomplir. Il m’a redonné cette foi il y a sept ans. J’aime donc aussi le vélo. Depuis toute petite je fais du vélo, principalement sur l’Era de mon père qui me l’a initié à son décès, je l’ai un peu mis de côté mais pendant sept ans j’ai eu besoin de vivre de manière très forte tout ce que je vis. Ce n’est pas toujours facile.Que dans ces riches actions.

« De belles rencontres et des leçons de vie »

Pour la Waterlootoise, courir, c’est avoir la capacité de se faire du mal « parce qu’après la douleur il y a ce bien-être. Mais il faut le mériter. Et puis, quelle satisfaction. On rencontre aussi des gens très sympas. J’ai récemment rencontré Thibaut, un grand brûlé qui a perdu la vie 51 secondes avant que son père, médecin, puisse le réanimer. Maintenant, il court. C’est une leçon de vie où j’ai pris la dernière place, nous avons eu l’occasion de discuter pour vous motiver à surmonter. Il ne faut jamais baisser les bras, l’important c’est de tout donner mais aussi d’arriver en bonne forme, on s’apporte des choses, c’est du partage. Il a également appris une astuce : il va désormais faire du renforcement musculaire. “

Les passionnés d’Ultra en veulent toujours plus. Catherine aussi. « La distance la plus longue est de 85 kilomètres. Je devais faire Millau cette année (100km) mais ma santé n’était pas au rendez-vous. Mon objectif est Lavaredo, 124 kilomètres, mais j’ai une crainte, nous partirons de nuit. Ma vision commence à décliner à mon âge, il va donc falloir y remédier. Mais ce sont des petits défis supplémentaires et c’est aussi ce qui me motive.

Pas de course sur route à la Waterlootoise. “Pas d’asphalte, juste le chemin, le contact avec la nature est très important.”

« Ne vous mettez jamais de pression »

Tout cela demande de la préparation et de l’organisation. « Surtout, ne vous mettez jamais de pression. Il faut cependant bien s’organiser et l’environnement est important, tout comme l’alimentation. C’est fondamental. Un renforcement musculaire est également nécessaire. Cela permet de s’améliorer pour affronter le D+ en trail. Je fais des exercices tous les jours en plus de mes deux ou trois séances d’entraînement par semaine. Je ne suis pas trop explosif, je préfère travailler l’endurance fondamentale.

Un rêve ? « Faire le tour de la à vélo avec Ghislain Mais il faudra être à la retraite pour réussir ce défi, pour un moment de partage avec l’homme que j’aime ».

Sur les réseaux, Catherine adore partager ses expériences sportives. «Ça donne envie aux autres. J’ai récemment excité une dame de 60 ans. C’est agréable de le partager. Tout le monde peut le faire. Pour moi, le fond est ce dont je suis capable, même si au début on ne m’a pas fait comprendre que je n’en serais jamais capable.

 
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