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Les propos de Martin St-Louis sont révoltants : RDS s’effondre publiquement

La défaite des Canadiens de Montréal face au Wild du Minnesota, 3-0, a encore une fois mis en lumière un problème criant : Martin St-Louis semble totalement déconnecté de la réalité.

Alors que l’équipe n’a enregistré que deux tirs en première mi-temps et neuf après deux périodes, l’entraîneur a continué à jouer le philosophe optimiste, se réjouissant d’un effort qu’il a qualifié de « structuré ».

Pardon? On parle d’une performance où l’offensive du Canadien ressemblait à un match de Serie D dans une ligue de garage.

Voilà le discours absurde d’un coach en plein déni.

Martin St-Louis, interrogé sur la performance de son équipe, a tenu des propos qui confirment une chose : il est incapable de reconnaître l’urgence de la situation. Voici ce qu’il a dit :

« On a vu s’affronter deux équipes structurées. C’était un match serré. »

Serré? Le Canadien n’a jamais été dans ce match. Comment qualifier de « serré » un match où l’adversaire domine les trois zones et où le CH semble perdu dès la mise en jeu ?

« Je suis très encouragé par l’engagement des joueurs et par la direction que nous prenons. »

Engagement? Où était-il ? Car avec deux tirs en 20 minutes, le seul engagement notable a été celui des supporters qui ont tenu bon ce match terne.

« Défendre, pour moi, c’est avant tout une question d’attitude. Oui, nous avons une structure, mais notre attitude est à la bonne place. Cela nous permet d’être dans les matchs. »

Soyons dans les matchs ? Avec un blanchissage et aucune production offensive, de quoi parle-t-il ?

L’attitude ne consiste pas seulement à bien patiner dans votre zone ; c’est aussi avoir envie de gagner et avoir un minimum de fierté.

Le pire dans tout ça, c’est que les journalistes qui sont aux pieds de Martin St-Louis sont complices du mal-être.

Les journalistes présents, qui devraient jouer un rôle critique, ont plutôt offert à Saint-Louis une scène confortable pour son monologue absurde.

Patrick Friolet, de RDS, s’est même excusé avant de poser une question :

« Je m’excuse si on vous l’a déjà demandé. »

S’excuser? Pour quoi, exactement ? Pour faire son travail ? Chaque fois que Friolet parle, il a peur que Saint-Louis se dispute avec lui comme s’il était un mauvais garçon.

De son côté, Luc Gélinas cherchait désespérément à obtenir une réponse positive :

« Vous avez fait du bon travail en contenant le Minnesota à l’arrière. »

Contenir quoi, exactement ? Une équipe qui n’a même pas eu besoin de se forcer pour dominer le match ?

Pendant ce temps, les joueurs stagnent, voire régressent. Lane Hutson, censé être l’un des éléments clés du futur, est marginalisé. Les décisions douteuses s’accumulent, mais St-Louis semble se contenter de platitudes :

« Je sais que nous n’avons pas obtenu le résultat, mais je pense que si nous continuons dans cette direction, nous obtiendrons un meilleur résultat. »

Quand? En 2035 ? Pendant ce temps, les jeunes joueurs accumulent des minutes inutiles dans un système sans vision.

On se demande vraiment pourquoi aucun journaliste n’a eu le courage de demander à St-Louis pourquoi Hutson n’a joué que 13 secondes en avantage numérique, alors que Mike LE PEST Matheson continue d’être traité comme du coton ?

La toile s’est enflammée après cette autre humiliation. Martin St-Louis n’est vraiment plus le bienvenu à Montréal.

Nous sentons une exaspération généralisée. Les supporters ne demandent pas l’impossible : ils veulent un minimum de bon sens dans les décisions de leur entraîneur.

Mais ils souhaitent surtout que leur coach arrête de jouer à l’animateur pastoral. Un peu plus et il remettra des médaillons de participation à ses joueurs.

Martin St-Louis peut se cacher derrière des paroles aimables et des discours encourageants, mais les faits sont clairs : son équipe ne progresse pas et son entraînement est inadapté aux exigences de la LNH.

Une fois de plus, il a utilisé toutes les excuses du monde.

« C’est dommage que nous ayons pris une pénalité de 4 minutes. Pouvons-nous créer plus d’offensive ? Oui, mais j’aime vraiment notre équipe.

Vous aimez… votre équipe qui est bonne dernière au classement ?

Mais que peut-on faire pour générer davantage d’offense, comme vous l’avez mentionné ?

“Oui. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas.”

Pauvre gars. Répéter « je ne sais pas » comme s’il parlait d’un étudiant qu’il n’avait pas étudié avant son examen.

Pire encore, il semble heureux de perdre, comme un entraîneur pe-wee qui dit à ses joueurs que l’important n’est pas de gagner, que le hockey est un jeu et que l’important est de participer.

Ce n’est pas de participation dont le CH a besoin. Il s’agit de leadership, de vision et d’un entraîneur capable de responsabiliser ses joueurs.

Si Saint-Louis ne peut pas relever le défi, il est peut-être temps de trouver quelqu’un qui le puisse. Car à l’heure actuelle, c’est toute la reconstruction qui est menacée.

Si Martin St-Louis peut se permettre de maintenir un discours aussi déconnecté de la réalité, c’est en grande partie parce que les journalistes en place lui donnent une avenue pour s’en sortir.

Au lieu de poser à l’entraîneur des questions pertinentes et de souligner les défauts flagrants de son système, beaucoup semblent plus soucieux de ne pas blesser son ego.

Si RDS et TVA Sports veulent vraiment offrir une couverture crédible et objective des Canadiens, ils doivent cesser d’envoyer des journalistes qui ont peur de leur ombre.

Ces filières doivent mettre en place des hommes et des femmes capables de poser les bonnes questions, même si cela déplaît à Martin St-Louis. Des journalistes qui osent demander :

Pourquoi Lane Hutson est-il systématiquement écarté des responsabilités offensives ?

Pourquoi Mike Matheson et Kirby Dach continuent-ils à être choyés malgré leurs performances médiocres ?

Pourquoi le sélectionneur semble-t-il si fier d’une défaite humiliante ?

Si St. Louis est incapable de répondre à ces questions de manière claire et cohérente, c’est peut-être le signe qu’il n’a pas sa place derrière le banc.

Reconstruire le Canadien est déjà un processus délicat. Mais lorsque le sélectionneur se laisse aller à un discours de satisfaction après une prestation désastreuse, et que les journalistes en place lui permettent d’enchaîner sans le contester, c’est tout le projet qui est compromis.

Les fans méritent mieux. Ils méritent des explications, des défis et une organisation responsable.

RDS et TVA Sports, si vous ne pouvez pas offrir des journalistes capables d’affronter Martin St-Louis, alors laissez la place à ceux qui le peuvent.

Car en ce moment, ce n’est pas seulement l’entraîneur qui fait du mal à cette équipe. C’est tout un système de silence, de lèche-bottes et de peur qui empêche les Canadiens de Montréal de progresser.

Les supporters en ont assez des excuses. Ils veulent des réponses. Il est temps d’envoyer des journalistes courageux, et non des domestiques agenouillés devant un coach qui ne mérite pas tant de « gentillesse ».

La prochaine fois qu’on entendra Friolet s’excuser à Saint-Louis, on va vraiment abandonner définitivement le projet.

 
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