Ce vendredi 15 novembre 2024, c’est le cinquième et dernier jour du procès contre Gaël Scoubart et Lisa D. devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor, au tribunal de Saint-Brieuc. Le beau-père et la mère d’Eythan sont jugés pour le décès du garçon de 3 ans survenu en juillet 2022 à Guingamp.
L’homme, 32 ans, est accusé du meurtre de l’enfant, la mère, 25 ans, devra répondre de privation de soins et de non-assistance à personne en danger.
Des approximations, des incohérences…
Ce vendredi matin, l’audience a repris avec les requêtes de la procureure générale, Fabienne Basset. Dans l’introduction, il a expliqué qu’il s’agissait « convaincus de la responsabilité des deux prévenus dans la mort d’Eythan, chacun à leur niveau ».
Au cours d’un long réquisitoire de plus de deux heures, il a d’abord tenté de démontrer point par point la culpabilité de Gaël Scoubart, en soulignant « ses approximations, ses incohérences » Dans « ses multiple versioni. Il est capable de se souvenir de beaucoup de choses et donc d’avoir des trous noirs.”
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Selon le représentant du ministère public, « Les conditions d’action n’existent que pour Gaël Scoubart. C’est indéniable, il aimait Eythan, il prenait soin de lui, mais avec ses difficultés, ses addictions. Face à son propre déclin, à une situation d’effondrement, il fuit ses responsabilités, à travers une barrière psychologique qui l’empêche d’accepter ses actes.
Au contraire, a expliqué Fabienne Basset, en parlant de la mère de l’enfant. Il a demandé aux jurés de se poser cette question : « Pour quelle raison avait-il agi ? Elle n’était pas aussi en colère que Gaël Scoubart. »
Période de sécurité de dix ans
Cependant, le procureur général a expliqué qu’il ne croyait pas que le beau-père d’Eythan avait l’intention de tuer. Ce n’est pas pour meurtre qu’il a demandé aux jurés de le condamner, mais pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans ayant entraîné la mort sans intention de la provoquer, un délit passible d’une peine maximale de trente ans de réclusion criminelle. En revanche, selon elle, la mère de l’enfant se rend effectivement coupable de privation de soins et de non-assistance à personne en danger.
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Dans le cadre de la répression, Fabienne Basset a requis des peines de 20 ans de réclusion criminelle contre Gaël Scoubart, dont 10 ans de liberté surveillée, et de 5 ans d’emprisonnement, dont 4 ans d’emprisonnement, contre Lisa D., avec mandat d’arrêt. dépôt. Les avocats de la défense vont maintenant prendre la parole. Le jugement est attendu en fin de journée.
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