Alors que les élections législatives auront lieu dimanche (17/11/2024) au Sénégal, les Dakarois se plaignent de l’inflation des produits alimentaires, mais aussi du coût du logement.
C’est le cas de Diarry Alassane Sakho. Cette étudiante est inscrite en première année de licence à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais elle n’est pas hébergée sur le campus social. Elle vit dans une famille d’accueil car ses moyens financiers ne suffisent pas à payer son loyer à Dakar.
» Diarry Alassane Sakho, étudiant en première année BCGS, Biologie-Chimie-Géosciences. J’habite à Golf Sud, autour de l’hôpital Dalal Jamm qui se trouve actuellement à 15 kilomètres de l’Université Cheikh Anta Diop de Fann »précise le jeune étudiant sur DW.
C’est la fin des cours, et Diarry se précipite pour prendre le BRT. Le dernier bus de transport rapide part à 21h00
« Si vous arrivez à la gare avant 20h50, après avoir eu le temps d’acheter votre ticket et de prendre le bus, vous risquez de rater le bus »fait-elle remarquer. “Si vous le manquez, vous serez alors obligé, à ce moment-là, de prendre un taxi ou une voiture particulière qui coûte un peu plus cher pour pouvoir rentrer chez vous. C’est là qu’on prend conscience de la nécessité de vivre sur le campus social.»
Écoutez le sujet à Dakar de notre correspondant Robert Adé
>Budget logement cher
Le budget logement des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est lourd. Cela laisse peu de place au transport, à l’alimentation et à l’achat de fournitures. Il y a quelques mois, à la reprise des cours, les associations étudiantes ont fait du logement des étudiants indigents une priorité, regrette-t-il. Journal.
«Je suis boursier. La première année, je reçois 40 000 francs CFA par mois. Il existe des associations qui proposent des chambres aux nécessiteux, aux étudiants qui n’ont ni famille dans la ville de Dakar ni moyens de se loger. hébergement.”
Et elle ajoute qu’elle « J’ai essayé d’être l’un de ces étudiants, mais en vain. Je vis donc dans une maison familiale qui se trouve ici même à Dakar ».
Plafonnement des prix des loyers
Pour freiner l’explosion des prix de l’immobilier, les nouvelles autorités ont plafonné les tarifs de location des chambres à Dakar. Plus de six mois plus tard, ces prix continuent d’augmenter. Ils sont restés inchangés pour les étudiants qui font face à plusieurs autres accusations, explique Journal.
« Déjà, beaucoup d’étudiants ne sont pas originaires de la ville de Dakar. Le simple fait de quitter sa région natale, ses parents, pour rejoindre un milieu inconnu est un peu difficile »constate Diarry Alassane Sakho.
« Ce n’est pas facile avec les coûts de transport. Il faut aussi acheter les cours, les livrets et tout ce qui va avec.
Originaire de Matam, ville située à plus de 500 kilomètres de Dakar, où elle a obtenu son baccalauréat, Diarry Alassane Sakho est également passionné de football. Elle vient de fêter ses 20 ans et rêve de devenir ingénieur des travaux publics. Être utile à Doumga Ouro Alpha, son village natal, situé près de la frontière avec la Mauritanie.
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