C’est un secteur qui s’est fortement mobilisé l’hiver dernier, à l’occasion du premier mouvement de colère des agriculteurs : les éleveurs seront probablement de retour en première ligne à partir du lundi 18 novembre, jour annoncé par la FNSEA, principal syndicat agricole du reprise des activités agricoles. mobilisation. France Bleu Normandie a choisi de passer la matinée avec Lucie Engerant, à la ferme de La Vache de Louvicamp au Mesnil-Mauger, dans la région de Bray, pour vous présenter vivre vivre avec elle le quotidien d’un agriculteur et les problématiques rencontrées dans la filière.
« Nous commençons tôt le matin, nous commençons la traite à 6 heures du matin, nous finissons tard le soir, nous le faisons tous les jours, deux fois par jour » dés Lucie Engérant, « et nous sommes occupés toute la journée. Il y a toujours du travail à faire avec les vaches, avec leur clôture et aussi avec le tracteur. Environ 500 000 litres de lait quittent sa ferme chaque année. 200 000 sont transformés à la ferme et 300 000 vendus à Danone, leur principal client. Mais le le prix d’achat reste encore insuffisant aux yeux de l’éleveur, même avec les augmentations récentes : « C’est quelques centimes, c’est toujours bien. Mais d’un autre côté, il y a aussi l’augmentation du prix des denrées alimentaires, l’augmentation du prix du blé par exemple. Le producteur de lait dépend toujours du prix fixé par la laiterie. C’est notre client qui fixe le prix. C’est assez étrange, mais c’est vrai.
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