Aucun incident n’a été signalé aux abords du stade et au sein de la manifestation repoussée à 2 km du site sportif. La préfecture avait mis en place les moyens en mobilisant 4 000 policiers, soit un pour 5 spectateurs.
Des centaines de personnes se sont rassemblées jeudi sur une place de la ville de Saint Denis, à seulement deux kilomètres du stade où se déroulait le match de football controversé entre la France et Israël.
De nombreux manifestants étaient en colère contre le président français Emmanuel Macron et d’autres personnalités politiques de haut rang qui assistaient au match.
« NNous pleurons tous les jours. Chaque soir, je me promène en écoutant des chansons palestiniennes et je pleure pour toutes les personnes qui sont tuées. Et que fait notre président ? Il vient soutenir l’équipe israélienne. C’est fou » déplore Maria, une femme d’origine libanaise.
Le rassemblement a eu lieu le jour même d’un comité spécial de l’ONU et de l’ONG Surveillance des droits de l’hommea comparé les méthodes de guerre d’Israël à Gaza au génocide.
“Le gouvernement français se montre délibérément complice d’atrocités», raconte Rita, une militante.
La forte présence policière, notamment de drones et d’hélicoptères, a empêché toute manifestation ou bagarre majeure à proximité du stade. La France n’a voulu prendre aucun risque après les violents affrontements qui ont éclaté entre partisans israéliens et partisans pro-palestiniens en 2017. Amsterdam la semaine dernière.
Quant au résultat du match lui-même, le spectacle n’a jamais été au rendez-vous pour les 20 000 spectateurs (le stade peut accueillir 80 000 personnes), puisque les deux équipes se sont séparées sur un 0-0.
Canada
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