Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a perdu 0,03% à 72,26 dollars jeudi matin. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en décembre, a chuté de 0,09% à 68,60 dollars.
Le prix du Brent s’est stabilisé autour de 72 dollars, avec un “dynamique mitigée, oscillant entre déclin et optimisme prudent», expliquent les analystes.
Cette hésitation des prix du pétrole est due aux inquiétudes persistantes concernant le ralentissement chinois, mais aussi à la montée en puissance de l’Inde comme nouveau relais de la demande pétrolière, indiquent des rapports exprimant des inquiétudes au sein du marché des pétroliers.
Depuis la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines, l’or noir souffre de l’appréciation du dollar. Le prix du pétrole étant exprimé en dollars, un billet vert plus fort le rend relativement plus cher pour les acheteurs étrangers et diminue la demande.
Le ralentissement de la Chine, plombé par le ralentissement de la consommation et une grave crise immobilière, pèse également sur la demande de pétrole, fortement corrélée à la santé économique du géant asiatique, premier importateur mondial.
Cependant, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié jeudi, a légèrement révisé à la hausse ses prévisions de demande pour l’année en cours. En octobre, l’agence prévoyait une augmentation de 900 000 barils jusqu’en 2023, contre 920 000 actuellement. Pour 2025, la demande reste inchangée.
Dans le rapport de l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis publié la veille, «L’Inde apparaît comme le principal moteur de la croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025», notent les analystes.
Avec l’AFP
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