Cet ajustement s’explique “en grande partie par des livraisons de diesel de l’OCDE plus importantes que prévu au troisième trimestre”, selon l’AIE, qui revoit mensuellement ses prévisions en fonction de la situation économique. Pour 2025, l’estimation de la croissance de la consommation d’or noir est « essentiellement inchangée » à moins d’un million de barils par jour (990 000), ce qui porterait la consommation quotidienne mondiale à 103,8 millions de barils. Le taux de croissance de la demande inférieur à 1 mb/j pour ces années 2024-2025 « marque un ralentissement significatif par rapport à l’augmentation de 2 mb/j en 2023 », précise l’AIE.
Ralentissement en Chine
Le niveau prévu de consommation d’or noir « reflète une fois de plus des conditions économiques mondiales sous-jacentes inférieures à la normale », la fin du rattrapage de la demande post-Covid-19 tandis que « le déploiement rapide » des véhicules électriques « modère également la croissance de la consommation de pétrole ». », a expliqué l’AIE. Le marché pétrolier est orienté à la baisse en raison du ralentissement de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, plombé par une consommation atone. Les prix du pétrole restent à des niveaux relativement bas. Vers 7 heures du matin, le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 0,61%, à 71,84 dollars.
Dans ce contexte baissier, l’alliance des producteurs de pétrole OPEP+ a décidé le 3 novembre de reporter d’un mois une augmentation prévue de la production, qui n’interviendrait pas avant janvier. Elle tiendra sa réunion le 1er décembre pour examiner les perspectives du marché et ses plans de production pour 2025. Mais selon les estimations de l’AIE, même si les réductions de production instaurées par l’OPEP+ pour soutenir les prix, restaient en place, « l’offre mondiale dépassera la demande de plus d’un million de barils par jour l’année prochaine.
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